L’un des problèmes majeurs du Canadien en 2018-19 a certes été son pitoyable rendement en avantage numérique. Personne incluant Kirk Muller, Claude Julien et les autres adjoints n’a réussi à résoudre cette équation. Personne. Nada. Le Canadien a conclu la campagne 2018-19 au 30e rang de cette catégorie avec un total de 13.2%, ce qui est exécrable. On peut pointer Kirk Muller comme principal coupable puisqu’il était en charge de l’attaque massive, mais il manquait peut-être un élément important à ce PP peu dévastateur.
Ne vous leurrez pas, Kirk Muller ne se fera sans doute pas limoger pour ce mauvais rendement avec l’avantage d’un homme puisque celui qui perd son boulot à la suite d’une piètre performance, c’est plus souvent qu’autrement le pilote en chef. C’est comme ça que ça fonctionne.
L’excellent Arpon Basu a noté deux choses primordiales concernant ce fameux power play : l’erreur du groupe d’entraîneurs et un tireur au cercle droit qui aurait également aidé.
Monsieur Basu a amplement raison au sujet du coaching staff qui a été passif durant toute la saison avec leurs effectifs utilisés pour les attaques à cinq. En début de campagne, on se disait que le retour de Shea Weber allait équilibrer tout ça, mais même le numéro 6 n’a pas été en mesure de changer la donne. Basu suggère qu’un tireur devrait avoir les deux pieds dans le cercle droit des mises en jeu afin de prendre des tirs d’un endroit plus menaçant. Un nom lui est rapidement venu en tête : Nick Suzuki.
Le journaliste a vu à plusieurs reprises Nick Suzuki à cette position au niveau junior, donc c’est le type de joueur qui pourrait être une solution. Si ce n’est pas lui, ça prend un joueur placé à cet endroit, ce qui pourrait permettre au Canadien de réveiller son attaque à cinq. Le seul bémol que je vois ici c’est que Suzuki lance de la droite, alors que ce sont les gauchers qui tirent de cet endroit.
Bref, que pensez-vous de la suggestion de Arpon Basu?