Nick Suzuki n’a toujours pas de passe à 5 contre 5 cette saison

Étant le capitaine, le centre numéro un, le leader de l’équipe et le joueur le mieux payé du Canadien, Nick Suzuki doit produire.

Et lors des dernières saisons, c’est exactement ce qu’il a fait. Il a été le meilleur pointeur des siens lors des deux dernières campagnes.

Jusqu’à maintenant, il est parmi les meilleurs du club à ce chapitre, mais il n’est pas au premier rang. Cole Caufield (11 points) et Sean Monahan (10 points) devancent de justesse le capitaine (neuf points).

(Crédit: NHL.com )

Avoir neuf points en 11 matchs est loin d’être mauvais. En fait, il est en voie d’amasser environ 67 points, ce qui serait sa meilleure saison en carrière dans le circuit Bettman.

Ce qui inquiète est sa production offensive à cinq contre cinq. Suzuki n’a aucune passe et que trois buts en pareille situation. Pourtant, le 14 est un excellent fabricant de jeu et la majorité de ses points devrait être des mentions d’assistance.

Trois buts à 5 contre 5, quatre points à 5 contre 4 et deux points à 3 contre 3 : Suzuki produit quand même dans toutes les situations, mais il y a place à l’amélioration, surtout à égalité numérique.

C’est facile de s’acharner sur le capitaine ; il est le meilleur joueur de cette équipe et s’il fait certaines choses de mal, les gens vont s’en rendre compte. Mais comme il est indiqué sur le site de statistiques moneypuck, il n’est pas le seul attaquant de l’équipe à connaître des difficultés à égalité numérique.

Des gars comme Jake Evans, Michael Pezzetta et Rafaël Harvey-Pinard connaissent des ratés, mais on ne s’attend pas nécessairement à une grande production de leur part. J’aimerais mieux m’attarder sur des gars comme Cole Caufield et Josh Anderson, qui sont payés pour faire des points.

Dans le cas de Caufield, quatre de ses 11 points (seulement) ont été amassés à 5 contre 5. Et il n’a qu’un seul but. Pour un marqueur naturel, ce n’est pas l’idéal. 

Et pour Josh Anderson, il n’a qu’un point à égalité numérique. En fait, il a un point tout court… Il est le pire attaquant de l’équipe à ce chapitre si on exclut Christian Dvorak. Et rappelons qu’il est le quatrième plus haut salarié de l’équipe parmi tous les attaquants.

Anderson tire ses coéquipiers vers le bas, comme il est indiqué dans le tableau de RDS ci-dessous.

Bref, il s’agit d’un début de saison difficile à 5 contre 5 pour certains attaquants montréalais.

Espérons qu’ils se remettent de cette mauvaise séquence, car on ne peut pas toujours jouer à 3 contre 3 ou à 5 contre 4…

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