Nick Suzuki : nommer un jeune capitaine est une tendance (qui vient d’arriver à Montréal)

La décision de nommer Nick Suzuki comme capitaine a non seulement permis d’oublier un peu le dossier de la publicité sur le chandail, mais elle a surtout (complètement) lancé une nouvelle ère à Montréal : place aux jeunes.

Évidemment, on savait que la place était aux jeunes à Montréal. Le mot « développement » a été prononcé environ 646 fois de plus que les mots « Coupe Stanley » dans les derniers mois.

Mais de là à nommer un capitaine de 23 ans?

J’étais le premier à vouloir Joel Edmundson comme capitaine pour donner du temps à Suzuki, mais je ne peux que me réjouir de sa nomination comme capitaine du Canadien… et je ne suis absolument pas le seul.

Épaulé par Joel Edmundson, Brendan Gallagher, les autres vétérans du club et Martin St-Louis (que plusieurs voient comme le capitaine du club), la Flanelle a envoyé un message clair : le club appartient aux jeunes.

On voulait un capitaine qui allait pouvoir connecter avec les jeunes pour jeter les bases du prochain club qui se battra pour gagner la prochaine Coupe.

Le fameux flambeau a été donné à Suzuki qui va tirer cette équipe-là avec Cole Caufield et Juraj Slafkovsky dans quelques années, avec de jeunes défenseurs. – Maxim Lapierre

Le tournant qui s’effectue en ville est bel et bien, comme l’a écrit Eric Engels, emblématique du nouveau style de gestion du Canadien sous les ordres du VP Jeff Gorton et du DG Kent Hughes.

Ce sont eux qui ont choisi le capitaine, avec le coach, afin de donner à leur club la direction qu’ils voulaient.

Ce ne sera pas toujours simple pour lui, mais il faut savoir que même s’il est inhabituel de voir un jeune capitaine à Montréal, ailleurs dans la LNH, c’est une tendance que plusieurs équipes ont suivie.

Pourquoi? Parce qu’actuellement, il y a des gars en poste dans la LNH qui ont reçu le « C » assez rapidement.

Ils ne jouaient pas à Montréal, me direz-vous, mais ils étaient jeunes quand même.

Connor McDavid, Gabriel Landeskog et Sidney Crosby avaient tous 19 ans au moment de recevoir le titre de capitaine. Jonathan Toews avait 20 ans et des gars comme Nico Hischier et Brady Tkachuk avaient 22 ans.

Il est donc possible, à travers la LNH, de voir de jeunes meneurs. Et s’il veut des conseils, il peut demander à Vincent Lecavalier (un employé du CH), qui a été nommé à 19 ans par le Lightning avant de voir John Tortorella lui retirer son titre.

Je ne crois pas que cela se terminera de la même manière à Montréal, ceci dit.

Pourquoi? Parce que chez le CH, on sentait vraiment que Suzuki était le meneur d’hommes. Shea Weber lui avait d’ailleurs dit qu’il était prêt à devenir, un jour, le capitaine du CH.

Et là, en plus, Marc-Antoine Godin et Arpon Basu nous apprennent que Weber sait depuis un an qu’il a ce qu’il faut pour être son dauphin.

Clairement, la faveur populaire est de son côté. Suzuki va avoir tous les outils pour devenir un excellent capitaine pour le Canadien de Montréal au cours des prochaines saisons.

Pour ceux qui avaient oublié : nous sommes dans une nouvelle ère.

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