Quand on pense au Canadien désormais, difficile de ne pas immédiatement penser à Nick Suzuki comme étant le nouveau visage de la concession. Le jeune centre, qui n’aura que 23 ans la saison prochaine, a désormais la chaise de premier centre de l’organisation et, à l’heure actuelle, il est le meilleur joueur de l’équipe.
Cole Caufield et Juraj Slafkovsky ont le potentiel de le rejoindre éventuellement, certes, mais à l’heure actuelle, c’est sans contredit Suzuki.
Le #14 du CH verra d’ailleurs son nouveau contrat de huit ans entrer en vigueur cette année. En moyenne, le jeune homme sera payé 7,875 M$ par année, et ce, jusqu’en 2029-30.
Cependant, quand on regarde les plus hauts salariés en vue de la saison 2022-23, on remarque que Suzuki pointe… au 12e rang.
Notons d’ailleurs que Suzuki est le plus jeune joueur dans le top-20 des plus hauts salariés dans le circuit Bettman en vue de 2022-23. Il faut descendre au 25e rang pour trouver un joueur plus jeune que Suzuki, alors que Jack Hughes (21 ans) y est.
Pour la saison 2022-23, Suzuki touchera la somme de 10 M$ au total. Il a déjà reçu 4 000 014 $ en boni à la signature et le reste (5 999 986 $) viendra sous forme de salaire durant la campagne.
Ainsi, pour les trois prochaines années, Suzuki touchera 10 M$ par saison, mais il ne touchera «que» 6 M$ par année lors des trois dernières campagnes comprises dans son présent contrat.
En bon français, on parle d’un contrat qui est «front-loaded».
Rappelons que dans les derniers jours, (le modèle de) Dom Luszczyszyn avait classé le contrat de Suzuki comme étant le neuvième pire pacte de la LNH, mais ce dernier avait remis les choses en contexte en disant que Suzuki avait clairement le potentiel de valoir son contrat éventuellement.
À l’heure actuelle, Suzuki n’est pas un joueur qui vaut 10 M$, j’en suis bien conscient. Or, si tout se passe bien, vers la fin de son contrat, son salaire de 6 M$ et son cap hit d’un peu moins de 8 M$ par année paraîtront dérisoires pour le niveau de jeu qu’il est capable d’offrir sur la glace.
Du moins, c’est ce qu’on peut espérer.