Nick Suzuki : son agressivité le place parmi l’élite de la LNH en désavantage numérique

Quand on pense au futur du Canadien, on pense immédiatement à Nick Suzuki qui, dans un monde idéal, serait le premier centre du club à long terme. Certains doutent de sa capacité à assumer un tel rôle pour une équipe aspirante, mais même si Suzuki ne marquera probablement jamais 100 points en une saison, il excelle dans toutes les petites choses.

Sans dire qu’il a le calibre d’un Patrice Bergeron, je le vois être un premier centre dans un moule similaire : pas le plus offensif, mais très, très complet.

Parce qu’au-delà de l’offensive, le jeu défensif de Suzuki fait en sorte qu’il est un rouage important pour le CH en désavantage numérique. Et ce qu’on remarque, c’est qu’il n’hésite pas à prendre des risques quand son équipe est à court d’un homme.

Et aujourd’hui, Marc Dumont a publié un excellent papier dans lequel il s’attarde un peu au style de jeu du capitaine en infériorité numérique, un style de jeu qui est assez agressif dans l’ensemble.

Quand l’un de ses coéquipiers est au cachot, Suzuki n’a pas peur de prendre des risques en essayant d’amener la rondelle en zone adverse. Mais même si la stratégie ne fait pas l’unanimité (certains aiment mieux simplement dégager le disque par peur de se faire prendre en contre-attaque), Suzuki l’adopte et ça le rend vraiment efficace.

En plus de lui permettre de marquer des buts de temps en temps, ça vient également avec un rendement intéressant au niveau du jeu défensif. En fait, Suzuki est le meilleur attaquant du CH pour limiter les tirs adverses quand l’autre équipe a l’avantage d’un homme.

Aux yeux de Suzuki, donc, la meilleure défense est l’attaque, et clairement, il semble être sur une bonne piste.

Évidemment, ce ne sont pas tous les joueurs du circuit Bettman qui peuvent se permettre de préconiser un style aussi agressif en désavantage numérique : ça prend un gars qui a une grande intelligence de jeu pour être capable de comprendre les bonnes situations lors desquelles il faut attaquer, et clairement, Suzuki la possède.

Et ça entre un peu dans ce que je disais plus tôt : Suzuki ne sera jamais aussi productif offensivement que Connor McDavid, mais son impact va bien au-delà des points. En voilà un bel exemple.

Avec le temps, Suzuki sera encore mieux entouré en désavantage numérique, si bien qu’i pourra se permettre d’être encore plus agressif. Et s’il est bien soutenu, ça a le potentiel de rapporter des dividendes plus qu’intéressants.

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