Nick Suzuki a commencé la saison en force. Il empilait les points à un rythme intéressant et a voulu prouver que le choix de lui donner le titre de capitaine à Montréal était le bon.
Mais, depuis quelques matchs, le joueur de 23 ans connaît des moments difficiles. Il est dans une période creuse, lui qui a touché la cible une seule fois à ses 16 derniers matchs.
Il y a d’ailleurs une corrélation directe entre les récents déboires du capitaine… Et la blessure subie par Sean Monahan. Ce dernier s’est blessé le 5 décembre face aux Canucks et le Canadien a disputé un total de…
16 rencontres en son absence. C’est exactement à ce moment-là que Suzuki a commencé à moins produire :
Ce n’est pas rien. Un but en 16 matchs, c’est un rythme de cinq buts par saison.
Pas trop idéal pour un gars qui s’avère comme étant le visage de l’équipe et qui est choisi pour participer au Match des étoiles cette année, qui aura lieu lors de la première fin de semaine du mois de février.
Elle est importante parce que le vétéran offre du soutien à Suzuki au sein de la ligne de centre. C’est souvent lui qui était utilisé contre les meilleurs trios adverses, une tâche qui est maintenant donnée à Suzuki et ses jeunes ailiers.
La perte de Monahan fait très mal au CH et on en a une preuve directe lorsqu’on regarde les chiffres de Suzuki et la fiche de l’équipe depuis le 5 décembre. Avant que Monahan se blesse, Suzuki avait marqué 14 buts à ses 25 premières rencontres de la saison…
Ça en dit beaucoup.
Mais il y a également l’élément de pression qui entre en ligne de compte. On se rappelle qu’il n’a que 23 ans et qu’en ce moment, tous les yeux sont rivés vers lui afin qu’il transporte le club sur ses épaules.
Et vous savez autant que moi qu’il ne peut pas tout faire seul. C’est là qu’on voit que le Canadien a encore beaucoup de chemin à traverser avant de voir la lumière au bout du tunnel.
Bon. Malgré tout, je ne pense pas qu’il faut s’acharner sur le principal intéressé. Il s’agit d’une période difficile (possiblement les pires moments de sa carrière dans la LNH) et cela peut arriver à un joueur de 23 ans qui n’a que 250 matchs d’expérience dans la grande ligue.
Attendons un brin avant de peser sur le bouton panique.