Nicolas Deslauriers est prêt à se battre (littéralement) pour rester dans la LNH

Le débat de la place des batailles au hockey est important. Plus le temps passe, moins les gars ont envie de se battre. La preuve? Le Canadien ne s’est battu que deux fois, cette saison.

Quand un entraîneur demande à un joueur de se battre, le gars ne veut plus systématiquement. Un joueur robuste comme Mark Borowiecki, par exemple, a récemment affirmé ne plus vouloir se battre, mais bien vouloir mériter son temps de glace en raison de la qualité de son jeu. Celui qui est en fin de contrat ne veut pas d’un emploi de batailleur.

À vrai dire, ils sont bien peu à vouloir continuer dans cette voie. Le seul qui résiste encore et toujours à l’envahisseur semble être Nicolas Deslauriers.

Maintenant membre des Ducks, il s’est battu pas moins de sept fois depuis le début de la saison. Cela se veut en quelque sorte le fruit du hasard pour lui puisqu’il ne cherche pas forcément à aller au front.

Tout le monde sait que je me suis toujours défendu. Ça a toujours adonné que je puisse le faire, c’est seulement arrivé un peu plus cette saison. – Deslauriers

Malgré tout, il ne veut pas forcément être reconnu comme un goon ou quoi que ce soit. Il veut simplement aider son équipe au meilleur de ses capacités.

Contrairement au défenseur des Sénateurs, si son retour dans la LNH la saison prochaine passe par quelques combats, il le fera. Celui qui sait que le jeu de l’Ouest est plus propice aux batailles veut s’adapter aux besoins de son équipe.

Si ça peut m’aider à rester dans la LNH et aller chercher d’autres contrats, je vais mettre les choses de mon bord. – Deslauriers

Conscient des risques, l’ancien du Canadien veut faire attention à lui. « Je sais qu’il y a toujours un risque. Je ne veux pas que ça affecte mon mental et mon physique. Mon rôle est dur sur le corps, je ne peux pas le cacher. Se battre plus souvent, c’est taxant sur le corps, » a-t-il conclu.

Ultimement, c’est ça le plus important.

PLUS DE NOUVELLES