Nicolas Deslauriers est un mentor pour les jeunes Québécois des Ducks

Nicolas Deslauriers n’est pas le joueur qui aura le plus marqué la grande histoire du Canadien. Toutefois, bien qu’il n’avait pas souvent un impact sur la feuille de pointage, il jouait avec cœur et avec hargne en assumant son rôle d’attaquant de puissance de belle façon durant son séjour avec le Tricolore. Il a toutefois été échangé aux Ducks avant le début de la dernière saison en retour d’un choix de quatrième ronde au plus récent repêchage amateur (le CH a d’ailleurs transigé ce choix).

Sa première saison à Anaheim aura été fidèle à ses habitudes, alors qu’il a continué de jouer comme un attaquant de soutien robuste. Le fait saillant de sa saison, toutefois, en est un dans le jeu offensif, alors que Deslauriers a inscrit un tour du chapeau en moins de 12 minutes.

Pas 12 minutes de temps de glace, non. 12 minutes au chrono de la rencontre. Ça s’est déroulé tout juste avant la suspension des activités de la LNH.

Bref, le travail de l’attaquant a été reconnu par le directeur général des Ducks, Bob Murray, qui lui a accordé un nouveau contrat de deux saisons. Deslauriers empochera un million de dollars par année pour les deux prochaines campagnes.

Mais il n’a pas seulement reçu son contrat pour ses performances sur la glace. En effet, comme le rapporte Marc-André Perreault (TVA Sports) dans un texte publié plus tôt aujourd’hui, Deslauriers agit également comme mentor pour les jeunes Québécois dans l’organisation des Ducks.

Voici ce que Deslauriers avait à dire sur son rôle de mentor :

J’aime travailler fort et pratiquer, alors il faut que les jeunes me suivent. J’ai une bonne relation avec eux, je suis «funny», mais il faut quand même travailler. Je leur dis ce que le coach veut. Si tu ne le fais pas, je n’irai pas le dire, c’est ton problème. – Nicolas Deslauriers

Et comme Benoît-Olivier Groulx, un jeune espoir québécois dans l’organisation des Ducks, le souligne, un gars comme Deslauriers est idéal pour les aider à trouver des repères dans leur nouvelle réalité et il est un modèle pour eux.

Quand «D-Lo» est arrivé, tous les Québécois, on était vraiment contents. C’est un mentor pour nous. Son éthique de travail est irréprochable. Sur la glace et au gym, il est toujours le premier arrivé et je peux te dire qu’il ne coupe pas les coins ronds. – Benoît-Olivier Groulx

Bref, toujours agréable d’entendre de belles histoires comme celle-ci, et il ne nous reste qu’à espérer que ça se poursuive ainsi pour Deslauriers.

Je vous remets ici le texte entier, réalisé par Marc-André Perreault. C’est à lire absolument.

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