Joni Ikonen : Nikita Scherbak a une bonne raison d’être jaloux ou inquiet

Joni Ikonen a été sélectionné en fin de deuxième ronde (58e) par le Canadien de Montréal en juin dernier. Sa fiche d’aucun point en 10 rencontres avec le Frolunda HC en a fait questionner plusieurs. Ces personnes-là n’ont sans doute pas pensé qu’Ikonen jouait son année de 17 ans avec des joueurs adultes de 25, 28 ou 32 ans. On ne doit pas négliger cela.

Le nouveau 76 impressionne. Photo : RDS

Lorsqu’il jouait avec des joueurs de son âge au sein du Frolunda HC J20 ou de l’équipe de la Finlande des moins de 18 ans, des points, il en récoltait à la tonne. Il demeure un marqueur naturel, lui qui amasse plus de buts que de mentions d’aide en général.

Depuis le début du camp, son nom roule sur les réseaux sociaux puisque c’est lui qui se démarque le plus. Il a démontré toutes ses habiletés naturelles avec une rondelle et sa précision chirurgicale lorsqu’il se retrouve devant un gardien adverse. Les gens sur place ont rapidement constaté que ce choix du Canadien était tout simplement un vol.

Nikita Scherbak se devait d’être le joueur le plus impressionnant du camp, lui qui à 21 ans, en est à son quatrième camp de développement avec le Canadien. Ikonen a eu 18 ans en avril dernier et depuis le lancement du camp, il a mis Scherbak dans sa poche arrière afin de jouer le rôle du joueur qui s’impose le plus lors de ce camp.

Lundi, il a d’ailleurs marqué tout un but en fusillade.

On critique peut-être trop souvent Trevor Timmins, mais cette fois-ci, pouvons-nous l’encenser? Timmins a peut-être réalisé le vol du dernier repêchage en appelant Ikonen au 58e échelon. Un autre produit (tout comme Artturi Lehkonen) du Frolunda HC.

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