Radio-Canada a annoncé aujourd’hui que les rassemblements de 10 personnes ne seront finalement pas permis à Noël, en 2020. Parmi tous les autres problèmes, voilà la «cerise qui fait déborder l’oiseau», comme on dit par chez nous. Noël se fera donc en famille (proche) et plusieurs n’auront légalement pas le droit de visiter leurs parents pour le réveillon.
Mais c’est correct! Au moins, on pourra aller faire des jeux d’évasion.
Mon grand-père à 84 ans.
On pensait prendre juste un verre, le 25, à deux tables différentes.
Le gouvernement me l'interdit maintenant.
Dans ce cas, pas le choix, nous irons ensemble jouer à des jeux d'évasions.
— Alexandre Tétreault (@AlexTetreault_) December 3, 2020
Bref. Du côté des joueurs de la LNH, Noël en famille (à l’endroit de leur choix) s’avère être un véritable «dealbreaker» et l’Association des Joueurs s’est mise d’accord pour établir qu’aucune activité de quelconque sorte se déroulera sur la patinoire à Noël.
Dans une année aussi difficile, il faut comprendre qu’il est très important, voire vital pour la santé mentale, de passer du temps en famille. Oh, wait…
Au final, cette décision commune des joueurs pourrait certainement avoir un impact sur la saison. Si les vacances durent jusqu’au 27 décembre et qu’une quarantaine de 14 jours est nécessaire avant de débuter les camps d’entraînement, il faut presque déjà oublier un début de saison pour le 20 janvier. 10 jours de camp d’entraînement, ce n’est tout simplement pas suffisant.
Brian Burke @Burkie2020 just said on radio the players "have dug in on Christmas, they're not giving up Christmas with their families." If true (and I believe it) border corssing/quarantining can't begin till Dec. 26, or 27th, camps would open 14 days later.
— Kevin McGran (@kevin_mcgran) December 2, 2020
C’est pourquoi le début février commence véritablement à être la meilleure option pour la LNH, qui traîne sérieusement de la patte. En même temps, est-ce que les joueurs profitent de la situation? Dans la NBA, il y a des matchs à Noël et la saison commencera dans le temps des fêtes. Il me semble que certains compromis peuvent être faits.
À suivre. On s’en reparlera à notre souper de Noël (ou pas).