Non, le Canadien ne donnera pas le cinquième choix pour Pierre-Luc Dubois

Le Canadien est-il en train d’échapper Pierre-Luc Dubois? Plus le temps passe, plus on peut penser que oui.

Après tout, non seulement on peut se demander à quel point le CH a envie de lui donner le montant d’argent qu’il commande, mais surtout, on doit se demander si les Jets aiment les offres du Canadien.

La réponse simple, c’est de se dire que non, les Jets n’aiment pas ce que le Canadien a sur la table concernant Dubois. Après tout, si la réponse était oui, le Québécois serait à Montréal.

Notons d’ailleurs que selon Marc De Foy, les patrons du Canadien n’offrent pas assez à ceux des Jets pour les convaincre de bouger. Encore une fois, ce n’est pas étonnant.

Si les Jets étaient satisfaits de l’offre, Dubois serait parti.

Tout ça pour dire qu’en ce moment, il est difficile de se dire que oui, Dubois sera automatiquement un membre du CH l’an prochain. Il y a d’autres équipes qui sont dans la course, dont les Kings, ce qui va faire monter les enchères.

Ce qu’il faut se rappeler, c’est que Kent Hughes pense à long terme. S’il n’obtient pas une entente avec les Jets qui va rendre le club meilleur à long terme, il ne va pas bouger.

C’est la raison pour laquelle, selon J-F Chaumont, le Canadien ne va (logiquement) pas échanger son premier droit de parole au repêchage de la semaine prochaine pour aller chercher le Québécois.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que de donner de la jeunesse n’est pas idéal pour le CH. S’il y a des jeunes qui peuvent partir, ce n’est pas le cas pour les plus gros talents.

On parle ici des Nick Suzuki, Cole Caufield, Kirby Dach, Juraj Slafkovsky et autres. Je ne vais pas tous les nommer : vous les connaissez.

L’exemple de Slaf est important pour démontrer l’importance du choix #5. Après tout, bien des gens pensent que le choix #5 deviendra meilleur que Slafkovsky à long terme.

Et on s’entend que le premier choix de 2022 est à Montréal pour y rester.

Donc si Dubois débarque à Montréal, ce sera aux conditions de Hughes. Il ne va pas vider son club pour aller chercher le Québécois, aussi bon soit-il et peu importe à quel point le Québécois veut jouer ici.

J’ai hâte de voir comment ça va finir, tout ça. J’aimerais le voir en ville, mais pas à tout prix.

PLUS DE NOUVELLES