Il y a un an, Kent Hughes y avait été d’une bonne transaction en se débarrassant du contrat de Shea Weber, qui était devenu un boulet pour le club. Après tout, le gars ne jouera plus jamais un match dans la LNH et il ne faisait que prendre de la place sur la LTIR de l’équipe.
En retour, il a acquis Evgenii Dadonov, qui a ensuite été échangé pour Denis Gurianov. Ce dernier n’est plus à Montréal, mais au moins, le CH s’est débarrassé du contrat de Weber, qui n’avait littéralement aucune valeur.
Un an plus tard, le CH se retrouve dans une situation un brin similaire avec le contrat de Carey Price. Or, cette fois-ci, ne retenez pas votre souffle : Kent Hughes ne sera pas en mesure de se débarrasser de celui-là.
Marc Dumont affirme à juste titre que ce serait une bonne chose pour le club, mais la situation est différente.
The #GoHabsGo have nearly $9 million in cap space heading into 2023-24.
But part of that involves Carey Price's LTIR relief funds, & they do not accrue.
The Canadiens could trade him, but the structure of his contract makes it complicated.
Here's why:https://t.co/11qP3D8FVw
— Marc Dumont (@MarcPDumont) July 13, 2023
La raison? Tout est au niveau des bonis et du salaire réel dû aux deux gars.
Pour ce qui est de Weber, il n’y a plus aucun boni de signature à verser (qui doivent être payés en un seul versement le 1er juillet), et pour chacune des trois dernières années, il ne touchera que 1 M$ en salaire réel. Pour un club qui cherche à atteindre le plancher salarial, payer 1 M$ par année pour un gars avec un cap hit de 7,857 M$ est très intéressant.
Or, le cas de Price est complètement différent. En plus de toucher 2 M$ en salaire réel à chaque année, il a droit à d’imposants bonis de signature à chaque année d’ici la fin de son contrat. Celui pour 2023-24 (6,5 M$) est déjà payé, mais ceux pour 2024-25 et 2025-26 (5,5 M$ à chaque année) ne le sont pas encore.

Ainsi, pour une équipe qui est constamment à la recherche d’argent (à nouveau, lire ici «Coyotes de l’Arizona»), payer 1 M$ par année en salaire réel est beaucoup plus avantageux que de payer 2 M$ par année en salaire réel tout en versant 5,5 M$ à chaque 1er juillet pendant deux ans.
Donc non, cette fois-ci, le CH ne sera pas en mesure de se débarrasser de son plus important contrat boulet.
Son contrat complique la gestion l’été, ça complique la gestion quotidienne en cours de saison et cela donne peu d’avantages au Canadien, au final. Personne ne veut de ce contrat-là.
Bref, pour toutes ces raisons, on peut oublier l’idée de voir le contrat de Price être échangé. Ceci dit, une fois son bonus de 2025 touché, qui sait?