Ce matin, le premier ministre François Legault était au micro de Paul Arcand sur les ondes du 98.5 FM.
Plusieurs dossiers ont été abordés… Dont celui du retour potentiel des Nordiques à Québec.
Et vous devinerez que François Legault a (encore) poussé pour tenter de faire avancer le dossier.
Le premier ministre a dit qu’il est conscient du fait qu’aujourd’hui, le coût d’une franchise de la LNH est énorme.
Cela dit, M. Legault aimerait voir le groupe Québecor s’associer avec des alliés pour qu’il soit en mesure de faire une « vraie » offre à la LNH…
Parce qu’à ses yeux, si ça peut arriver, Gary Bettman va prendre le temps de réfléchir à l’idée de ramener un club à Québec.
C’est ce qu’on lit aussi dans un article de Stéphane Cadorette (Journal de Québec) :
Je sais que Pierre Karl Péladeau n’a pas l’argent pour mettre le montant total. On parle de plus qu’un milliard, mais là, il serait temps qu’il s’associe avec d’autres personnes et qu’on dépose une vraie offre.
Je pense que M. Bettman, s’il a une vraie offre sur la table, il va la considérer. – François Legault
Nordiques : François Legault invite Québecor à déposer une «vraie offre» à la LNH (@SCadoretteJDQ) https://t.co/vn9fgvqaFU
— Le Journal de Québec (@JdeQuebec) June 4, 2024
Il faut se demander qui voudrait s’associer avec Pierre-Karl Péladeau dans un tel projet parce qu’au final, c’est énormément d’argent qui serait investi (un milliard et plus)…
Après tout, ça coûte cher, et il faut trouver des investisseurs qui ont les poches assez profondes.
Mais ultimement, il faut se demander si la proposition de François Legault est légitime parce qu’on sait que Gary Bettman ne veut rien savoir de PKP.
Le sujet ne va jamais mourir et François Legault va continuer de vendre du rêve aux Québécois.
Le premier ministre a dit que la venue des Kings à Québec va aider la visibilité de la province parce qu’il s’agit « d’une autre vitrine pour Québec auprès de la Ligue nationale », mais ce n’est pas de cette façon-là que Gary Bettman va tomber sous le charme à l’idée de ramener un club là-bas.
Il doit y avoir une grosse offre (monétaire) sur la table du commissaire et il est là, le problème.
Parce que sans argent et sans investisseur sérieux… Ça ne fonctionnera jamais.