« Pour obtenir un bon joueur, il faut que tu payes. Il faut que tu donnes de quoi de bon ».
Voilà une phrase qu’on entend relativement souvent lorsqu’on parle de transactions dans le monde du sport. Et c’est logique, puisque c’est comme faire du troque. Tu ne donneras pas un petit morceau de banane en souhaitant recevoir un nouveau char en retour. Bref, vous comprenez la logique.
Cette phrase-là est aussi sortie de la bouche de Norman Flynn plus tôt aujourd’hui. De passage au micro de Georges Laraque et de Maxime Truman (BPM Sports) pour sa chronique hebdomadaire, l’analyse chez RDS a confié qu’il serait prêt à donner Juraj Slafkovsky dans une transaction impliquant Pierre-Luc Dubois.
Norman explique qu’il prendrait le risque (même si Slaf a le potentiel d’être excellent) dans l’optique où Dubois est déjà un joueur top-6 dans la LNH. Il ne lance pas de pointes à Slafkovsky, au contraire. Ce dernier a de réelles chances d’évoluer sur un top-6 un jour, mais la différence est qu’il y a une certaine garantie avec Dubois parce que le Québécois a déjà fait ses preuves dans le show.
Voici une partie de son explication :
Norman Flynn serait prêt à échanger Juraj Slafkovsky pour Pierre-Luc Dubois. 🔵⚪️🔴
Si vous étiez à la place de Kent Hughes, le feriez-vous ? On veut vous entendre ! ⬇️https://t.co/zXihjtVLHC#lemondedegeorges #dubois pic.twitter.com/emndouEahR
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) January 31, 2023
C’est une façon de voir les choses et Georges semblait avoir tendance à être d’accord avec lui.
C’est pour cette raison qu’il serait étonnant, selon moi, de voir Kent Hughes faire une transaction dans ce style-là parce qu’on sait à quel point il aime ses espoirs et qu’il a le développement de l’équipe (et des jeunes) à cœur.
Mais, si Hughes estime que l’équipe a plus de chances d’être meilleure rapidement en faisant l’acquisition de Dubois dès maintenant, il n’y a rien qui l’empêche de donner ce qu’il veut afin d’exaucer son souhait. C’est lui le boss, après tout… Quoique Goeff Molson et Jeff Gorton pourraient peut-être l’empêcher d’échanger un premier choix de 18 ans.
Il a deux options en ce moment, Kent Hughes. Attendre à l’été 2024…
Ou échanger pour les services du Québécois dès maintenant s’il ne veut pas risquer de le « perdre » aux mains d’une autre formation de la LNH. Parce que, dans les faits…
Même si Dubois veut joueur à Montréal selon son agent, il sera un joueur très convoité s’il devient bel et bien libre comme l’air. Et s’il y a une formation qui décide de lui donner la lune, ça pourrait peser dans la balance de sa décision.