Obtenir un choix de deuxième ronde pour Joel Armia : Grant McCagg y croit

Il y a un peu moins d’un an, Joel Armia était l’un des plus gros problèmes chez le Canadien. L’attaquant, qui avait encore deux ans de contrat à 3,4 M$ par année, ne livrait pas la marchandise au point où il a été cédé au ballottage avant le début de la campagne.

Et au final, il a joué près d’une dizaine de matchs à Laval.

On se demandait donc comment le club allait gérer le tout… mais contre toute attente, la situation a semblé fouetter Armia, qui a joué du solide hockey à son retour dans la LNH. Il a inscrit 17 buts en 66 rencontres, dont 13 à ses 45 derniers matchs.

Ce n’est pas des statistiques dignes d’un grand buteur, on s’entend… mais pour un joueur de profondeur qui est solide en défensive et qui était vu comme un boulet, c’était un solide retour en force.

Tout ça fait donc en sorte qu’en ce moment, Armia est moins un problème qu’il ne l’a déjà été… et avec une dernière année de contrat à 3,4 M$, on peut se demander si le CH ne pourrait pas l’échanger d’ici la date limite des transactions si le club a une autre saison difficile.

Grant McCagg, lui, pense que oui… et si Armia inscrit 13 buts à ses 45 premiers matchs cette saison, il croit même que le club pourrait aller chercher un choix de deuxième ronde.

Parce qu’en plus de cette production offensive, Armia est un gars qui est capable de jouer physique et qui peut vraiment aider sur un désavantage numérique. En deuxième moitié de saison, il avait parfois l’air de l’un des meilleurs joueurs sur la glace pour le CH.

Encore une fois, on ne parle pas d’un gars qui va gagner un trophée Hart… mais quand il joue comme il l’a fait l’an dernier, il est un joueur de soutien de qualité pour une formation aspirante. Rappelons qu’il avait justement été très solide en séries avec le Canadien en 2021, ce qui lui avait valu son contrat actuel.

McCagg ajoute que si Armia garde ce rythme de 24 buts sur 82 matchs comme en deuxième moitié de saison l’an dernier, l’argent ne sera pas un obstacle pour boucler une transaction. C’est le genre de prix que les équipes aspirantes sont prêtes à payer à la date limite… même sans rétention de salaire. Et ça, pour le CH (qui n’a qu’une seule rétention salariale à sa disposition cette saison), c’est une bonne nouvelle.

Si le CH parvient à échanger Armia pour un choix de deuxième ronde un peu plus d’un an après l’avoir soumis au ballottage, ce sera toute une histoire de rédemption pour le joueur. On sait que le talent n’a jamais été un problème pour le Finlandais, mais s’il a réellement trouvé une constance, il y a des équipes qui vont prendre le pari.

Et ce n’est pas Kent Hughes qui va s’en plaindre.

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