Offensivement et défensivement, Christian Dvorak ne répond pas aux attentes

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En début de saison, le trio composé de Jonathan Drouin, Christian Dvorak et Josh Anderson était la seule bonne nouvelle pour le Canadien. Mais rapidement, on s’est rendu compte que ce n’était pas le centre qui tirait ses ailiers vers le haut.

C’est la raison pour laquelle Dvorak a écopé quand est venu le temps de placer Drouin au centre. Il est tombé dans une troisième chaise, un rôle qui semble plus lui convenir sur papier.

Ceci dit, la blessure de Drouin a forcé Dominique Ducharme à replacer Dvorak dans la chaise de deuxième joueur de centre et contre New York, ça n’a pas été un succès. Sa fiche de -5 est révélatrice parce qu’il a été sur le jeu pendant de nombreuses vilaines séquences du Canadien, mais pas pendant les bonnes.

Et il commence à être un (autre) problème pour le Canadien puisqu’on se rend (vraiment) compte que le gars n’est pas Philip Danault.

Présentement, quand on regarde le jeu de Dvorak, on se rend compte que toutes les qualités qu’on lui avait attribuées ne sont pas présentes depuis le début de la saison.

Et on se souviendra qu’il avait été vanté en masse.

Il affiche un différentiel de -10 depuis le début de la saison, ce qui lui vaut le pire différentiel de toute l’équipe. Pour un joueur de qui on vantait les mérites défensifs, c’est… moins qu’espéré puisqu’il ne devrait pas être dernier de son club.

Et offensivement, on le croyait capable de plus aussi. Il n’est pas le seul à pointer du doigt, mais on nous avait promis une présence devant le filet pour aller chercher des « garbage goals » sur une base régulière. Ce n’est pas le cas.

Avec du recul, n’oubliez pas que personne ne voulait payer un premier choix pour le sortir de l’Arizona, mais que le CH l’a fait en raison des circonstances. Clairement, il ne vaut pas ça présentement.

Bref, ce n’est pas parce qu’il était aimé en Arizona qu’il peut faire le travail ici pour autant. Et présentement, on en a la preuve.