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Offres hostiles : le Canadien a bien fait de signer Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle

Il y a quelques années, Marc Bergevin a tenté de soutirer Sebastian Aho aux Hurricanes. Cela n’a pas fonctionné.

On se demandait si les Hurricanes allaient répliquer (cela a été fait avec Jesperi Kotkaniemi) et pendant un bout, on se disait que le DG du CH devait surveiller ses jeunes joueurs.

On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas une raison expliquant le contrat hâtif de Nick Suzuki.

Évidemment, avec le changement de garde et le temps qui passe, les risques de voir les Hurricanes déposer une offre hostile à un joueur du CH pour des fins de vengeance sont plus minces.

Cependant, est-il possible de penser que certains jeunes du CH pourraient être victimes d’une offre hostile un jour pour une autre raison que le revanche du dossier Sebastian Aho… et de la part d’un autre club que les Canes?

Ce que je tente de dire, c’est qu’il y a des chances que les offres hostiles soient en recrudescence pour la suite des choses dans la LNH en général. C’est du moins ce que soulève Cam Robinson, du site Elite Prospects.

Selon ce qu’il rapporte sur X, deux autres équipes pensaient à faire ce que les Blues ont fait. Je ne sais pas s’il parle d’une offre hostile précisément à Philip Broberg et Dylan Holloway ou s’il parle en général, mais quand même.

Avec le plafond salarial qui est de plus en plus difficile à gérer et les dirigeants qui semblent de plus en plus gourmands quand vient le temps de parler d’une transaction, la réflexion est intéressante.

Et c’est là que je me dis que Kent Hughes a bien fait de mettre sous contrat Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle un an d’avance.

Évidemment, dans un an, le DG du CH n’aurait pas été pris à la gorge comme le sont les Oilers, ce qui fait en sorte que les risques de voir un club tenter de «piéger» le Canadien auraient été minces.

Mais quand même : de sécuriser deux gros morceaux, c’est une bonne chose.

En 2025, Rafaël Harvey-Pinard, Jordan Harris et Cayden Primeau sont les principaux candidats du CH à pouvoir recevoir une offre hostile. Il n’y a donc pas de catastrophe en vue.

Mais gardons le tout en tête quand la prochaine vague de jeunes du club sera à la recherche d’un contrat dans deux, trois ou quatre ans. À ce moment-là, si le Canadien a de plus gros engagements financiers, ça pourrait être une autre paire de manches.

En rafale

– «Les Oilers ont une journée pour décider» est une formulation qui ressemble à une menace.

– Il est arrivé.

– Ouch.

– Intéressant.

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