Oliver Kapanen à la place de Christian Dvorak : le Canadien se questionne

En ce moment, le nom d’Oliver Kapanen est sur toutes les lèvres. Son début de camp (et son match d’hier contre les Flyers) font de lui l’un des gros noms à surveiller dans les prochains jours.

Hier, on pensait parler de Patrik Laine ou de Lane Hutson après le match, mais Kapanen avait d’autres plans.

Évidemment, on sait que l’espoir a comme objectif de se tailler un poste (comme pas mal tout le monde, dans les faits), mais son expérience chez les pros en Finlande joue clairement en sa faveur.

Mais à quel point a-t-il des chances?

Après tout, en ce moment, il semble déjà y avoir quatre trios dans la mire de Martin St-Louis. Et ça ne compte pas Michael Pezzetta, Alex Barré-Boulet, Brandon Gignac ou des gars du genre pour les postes de plus.

Caufield – Suzuki – Slafkovsky
Laine – Dach – Newhook
Roy – Dvorak – Anderson
Gallagher – Evans – Armia

On peut penser que Kapanen pourrait faire sa place à l’aile, mais à part Roy, qui mérite de faire le club, les autres ailiers ne sont pas tassables. Et si Kapanen fait le club, il doit jouer.

Résultat? S’il veut faire le club et que tout le monde est en santé, on peut assumer que Kapanen doit voler la place de Dvorak ou d’Evans.

Et à ce sujet, on a entendu, entre les branches et de la part de gens qui gravitent autour du Canadien, que certains décideurs à l’interne se demandent si Kapanen n’est pas déjà meilleur que Dvorak.

Résultat? Il pourrait y avoir une vraie course si Kapanen continue son bon travail.

Que ce soit le poste de Dvorak ou d’Evans, deux joueurs en fin de contrat, le processus est le même pour Kapanen : il doit en dépasser un au point où cela forcerait le CH à agir. Je vais utiliser le cas de Dvorak seulement puisque selon nos infos, la discussion tournerait autour de l’Américain.

Si jamais le vétéran devait perdre sa place au centre du troisième trio, cinq scénarios s’offriraient à lui.

  • Jouer ailleurs dans l’alignement
  • Aller dans les estrades
  • Être placé sur la liste des blessés (ou être sorti de l’alignement actif, du moins)
  • Prendre le chemin de Laval après avoir été placé au ballottage
  • Voir le Canadien l’échanger

Il y a clairement des scénarios plus faciles à envisager que d’autres. Est-ce que le Canadien, par exemple, arrivera à échanger Dvorak (avec une retenue salariale) si jamais le club veut faire de la place à Kapanen?

Est-ce qu’il veut plutôt se garder une porte ouverte au cas où Kapanen en arrache? On peut se questionner.

En tout cas, c’est fou à quel point le match d’hier a changé bien des choses. On savait que le Finlandais était bon, mais de le voir en action ouvre la porte à bien des scénarios.

Mais attendons quand même avant de s’acheter un chandail #91 de Kapanen – et je ne dis pas juste ça parce que c’est le numéro d’Ivan Demidov – puisque rien n’est joué. Le camp n’achève pas…

Prolongation

Il est intéressant de mentionner que les Kings de Los Angeles seraient à la recherche d’aide au centre. Est-ce que Christian Dvorak pourrait être une option pour la formation de Los Angeles? Et Jake Evans, lui?

Et on a beau nommer les Kings, mais bien des clubs doivent vouloir de l’aide au centre.

Je ne sais pas si Marc Bergevin conseillerait à son patron d’aller chercher Dvorak puisque le poste à combler est celui de centre #4. Et à 4.45 M$ par année, Dvorak est cher pour cette chaise-là.

Même avec une retenue salariale, c’est dur de croire que Dvorak est la solution. Mais ça ne doit pas empêcher Kent Hughes d’essayer, non?

On va aussi nuancer en rappelant qu’un club qui veut «être dans le mix» a besoin de profondeur au centre. Il y en aura à long terme (Owen Beck et Michael Hage sont notamment à garder en tête), mais à court terme?

Si le club veut se battre pour les séries, échanger de la profondeur au centre est un risque. Mais avec chaque risque vient une récompense potentielle et le club doit décider, si la situation se présente, si le bonbon (Oliver Kapanen) vaut la peine.

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