Avant l’arrivée de Patrik Laine, Nick Suzuki et Cole Caufield (en ordre) étaient les attaquants les mieux payés du CH.
Ils ont respectivement signé un gros contrat parce que la direction du Canadien croit à leur potentiel respectif.
Mais aux yeux d’Olivier Primeau, les deux jeunes leaders du CH ne méritent pas de toucher autant d’argent parce qu’ils « n’ont rien fait » pour gagner des millions.
C’est du moins ce qu’il a dit dans le plus récent épisode podcast Le Playbook.
L’extrait a été publié directement sur le compte Instagram de Primeau :
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Olivier Primeau explique son point en disant que Nick Suzuki et Cole Caufield n’ont pas gagné, en faisant surtout référence aux quarts-arrières de la NFL qui touchent des montants astronomiques même s’ils n’ont pas une seule bague du Super Bowl.
Il parle notamment de Lamar Jackson (Ravens) pour donner un exemple.
Ainsi, pour lui, puisque le Canadien n’a pas participé aux séries dans les dernières années, les deux gars n’ont pas d’affaire à gagner des millions de dollars annuellement.
Ça, c’est comme Carey Price qui a amené le CH jusqu’en finale de la Coupe Stanley à l’été 2021… Mais qui n’avait pas eu de grandes séries éliminatoires, toujours selon Olivier Primeau.
Ça se tient… #Not
D’une part, c’est vrai que le contrat de Caufield peut faire peur parce qu’il a été affecté par les blessures, parce qu’il est plus petit que les autres et parce qu’il n’a pas marqué autant de buts qu’on le croyait lors de la dernière saison.
Cela dit, la direction du CH a décidé de lui offrir un tel contrat et ce n’est pas pour ses beaux yeux ou parce qu’il est souriant dans la vie de tous les jours : Caufield a une spécialité et les joueurs qui sont capables de marquer des buts se font payer dans la Ligue nationale.
Même chose pour Nick Suzuki… Qui est en train de s’établir comme l’un des très bons centres two-way de la LNH après avoir connu une saison de 77 points en 23-24.
Quand la valeur monétaire d’un joueur est grande comme celle de Suzuki ou de Caufield, ce n’est pas nécessairement parce que le joueur a gagné ou parce qu’il a des bagues de la Coupe Stanley.
C’est parce que le joueur apporte des éléments sur la patinoire qui peuvent te faire gagner.
Là, il est trop facile de pointer du doigt deux jeunes qui ont produit à la hauteur… Quand de l’autre côté, le Canadien n’avait pas les ressources pour connaître du succès sur une base régulière.