À Ottawa, Erik Karlsson était dominant. Très dominant. Depuis son arrivée à San Jose, Erik Karlsson est ordinaire. Très ordinaire. Mais…
Présentement, en le regardant jouer, on dirait que le défenseur est dans son prime. On dirait vraiment le Erik Karlsson des beaux jours.
Le membre des Sharks connaît effectivement tout un début de saison jusqu’à maintenant. Il a récolté 18 points à ses 13 premiers matchs et est au deuxième rang à égalité avec Bo Horvat au chapitre des buts marqués (10) dans toute la LNH, derrière un certain Connor McDavid.
Il est tellement bon présentement qu’il bat des records. Aucun défenseur n’avait réussi à toucher la cible à dix occasions en l’espace de 13 matchs pour commencer la saison depuis la deuxième guerre mondiale, avant lui.
C’est impressionnant.
Karlsson makes history: 10 goals for a defenseman in his first 13 team games in a season is a post-WWII NHL record
— Sheng Peng (@Sheng_Peng) November 4, 2022
Il est au premier rang chez les défenseurs pour les buts marqués et les points inscrits. S’il continue de produire à ce rythme-là sur 82 matchs, il terminerait la saison avec 63 buts et 113 points…
S’il y a une raison particulière qui peut expliquer le rendement de Karlsson depuis le début de la saison, c’est probablement le départ de Brent Burns. Ce dernier s’est fait échanger en Caroline lors de la saison morte et Karlsson en profite pour gober ses minutes sur la patinoire. Il passe en moyenne 24 minutes 28 secondes sur la glace par match.
Et, Karlsson a l’air en santé en ce moment, ce qui n’était pas toujours le cas depuis qu’il est à San Jose.
S’il continue de jouer comme il le fait jusqu’à maintenant, d’autres formations de la LNH pourraient possiblement avoir de l’intérêt pour lui. Le hic, c’est qu’il est doté d’une clause de non-mouvement et qu’il touche 11.5 millions de dollars par année.
C’est beaucoup, beaucoup d’argent pour un gars qui connaît du succès pour la première fois en près de cinq ans. Si les Sharks venaient à l’échanger, ils devront assurément garder une partie de son salaire pour accommoder leur partenaire de danse.