Dans la vie, dans le sport, la facette qui me rejoint le plus : le caractère. Que tu sois un Alex Ovechkin ou un Tom Wilson, si tu as du caractère, tes chances de me séduire demeurent très élevées. Si tu gagnes un salaire astronomique, et que tu es qu’un joueur marginal, je serai moins critique si tu débordes de caractère. Andrew Shaw, par exemple, demeure un joueur que j’aime (et je ne me soucie pas de son salaire). Le petit Shaw déborde de caractère.
Jadis, lorsque Michael Frolik évaluait chez l’Océanic de Rimouski, son caractère m’a marqué plus que son talent, et du talent, il en a. Frolik se démarquait dans les trois zones et par son travail acharné. Depuis qu’il a rejoint la Ligue nationale en 2008-09, il a démontré ses talents de marqueur, mais surtout, son éthique de travail, qui au final, lui a valu un pacte «monstrueux» de 21.5 millions pour 5 ans, en juillet 2015.
Cette année, Frolik a sept buts en 22 rencontres, et il a raté un peu plus d’un mois d’activité en raison d’une entorse sévère à la cheville. Il a effectué un retour au jeu le 22 décembre, tout juste avant la pause des Fêtes de quatre jours. Mais puisqu’il venait de revenir, Frolik n’a pris aucune journée de repos pendant ces quatre jours.
Everything you need to know about the dedication of #Flames forward Michael Frolik … Not wanting to take four days off after return from high-ankle sprain, he skated on Dec. 23. Alone. With some of the lights turned off.
— Wes Gilbertson (@WesGilbertson) 27 décembre 2018
En français : Tout ce que tu dois savoir de l’implication de Frolik, c’est qu’il n’a pas voulu prendre quatre journées «OFF» après le retour de son entorse sévère à la cheville. Bref, il a patiné seul le 23 décembre avec juste quelques lumières ouvertes dans l’amphithéâtre.
Son agent en a d’ailleurs profité afin de flatter son poulain dans le sens du poil.
https://twitter.com/walsha/status/1079597613605965824
Bref, pouce levé à Michael Frolik pour cette force de détermination.