Oui, garder Juraj Slafkovsky à Montréal pendant le CMJ est la bonne décision

Comme premier choix au total de l’encan 2022, Juraj Slafkovsky avait de bonnes attentes quand même, mais on se doutait bien qu’il n’allait pas offrir un rendement similaire à Connor McDavid et Sidney Crosby.

Le Slovaque, qui est encore jeune, fait le travail, sans plus. Il ne casse rien avec ses 10 points en 30 matchs.

Celui qui va gagner trois Coupes Stanley à Montréal selon EA Sports était éligible à être prêté aux Slovaques en vue du CMJ 2023, mais finalement, le Canadien a décidé de le garder. Et c’est peut-être la meilleure décision.

Il a déjà démontré qu’il était capable de dominer à l’international. Il l’a fait aux derniers Jeux olympiques, notamment. Est-ce que jouer contre des gars de 20 ans et moins et contre des équipes comme la Lettonie et la Suisse aurait aidé son développement? Je ne pense pas. Je crois qu’il se développe mieux en jouant avec le Canadien, dans la LNH.

Comme je l’ai mentionné, ses statistiques ne me sautent pas aux yeux nécessairement, mais il n’a pas l’air si déclassé dans le circuit Bettman. Outre le fait qu’il ne lève pas toujours la tête, il n’a pas l’air d’un Peewee contre les gars de la LNH.

Et de toute façon, Montréal ne veut pas nécessairement gagner cette saison et développer les jeunes est la priorité numéro un. Du moins, ce l’est pour Kent Hughes.

La Slovaquie, qui a battu les Américains hier de façon convaincante, aurait aimé avoir Slaf dans sa formation, ceci dit. La nation va participer à la phase éliminatoire, mais je me demande si elle fera un bout de chemin. Est-ce que le protégé du Canadien de Montréal aurait aidé son pays à gagner une médaille? C’est possible.

Comme il est mentionné dans le tweet ci-dessus, Alexis Lafrenière et Barrett Hayton, au même âge que Slafkovsky, ont été prêtés à Équipe Canada, eux, et même s’ils ont été des outils importants aux succès canadiens, leur début de carrière dans la LNH n’est pas le meilleur. Je ne dis pas que le Slovaque aurait été victime du même sort, mais participer au CMJ n’est pas nécessairement la recette gagnante pour le développement d’un jeune joueur.

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