Owen Beck connaît un début de saison (très) difficile dans le junior

Je ne crois pas qu’il soit absurde d’affirmer qu’Owen Beck est l’un des meilleurs espoirs de l’organisation à l’attaque. En fait, il est peut-être seulement devancé par Juraj Slafkovský (si vous le considérez encore comme un espoir) et par Joshua Roy (qui brûle littéralement tout dans la LAH en ce moment).

Des gars comme Sean Farrell et Emil Heineman sont dans la discussion, mais Beck semble être une valeur assez sûre : on sait un peu ce qu’il en est dans son cas.

L’an dernier, Beck a connu une grosse année dans le junior, alors qu’il a pris part à la Coupe Memorial et qu’il est venu en remplacement chez ÉCJ. On l’a également vu jouer un match avec le CH en rappel d’urgence.

En le renvoyant dans le junior cette année, donc, le plan était de le voir dominer…

Mais le problème, c’est qu’après six matchs, disons qu’il n’est pas exactement en train de dominer. En fait, il n’a qu’un point (un but) en six matchs et un différentiel de 0.

(Crédit: Capture d’écran/HockeyDB)

Pour un jeune de 19 ans qui vient de connaître une grosse année, c’est un brin inquiétant de voir un début de saison aussi pénible. Il y a encore des chances qu’il parvienne à casser la rouille sous peu et qu’il prenne son envol, mais jusqu’à preuve du contraire, ça a de quoi inquiéter.

D’autant plus qu’il n’est pas dans une équipe terrible : les Petes ont une fiche de 5-2-1 cette saison.

Peut-être que le club essaie de travailler sa polyvalence en lui donnant plus de responsabilités défensives et sur les unités spéciales, mais il faudra qu’il offre quand même un brin de production offensive un jour.

La bonne nouvelle, ceci dit, c’est que ce ne sont pas tous les espoirs de l’organisation qui connaissent un dur début de campagne. On a beaucoup parlé de Joshua Roy et de Bogdan Konyushkov, mais Jacob Fowler est lui aussi en feu : malgré une équipe qui n’est pas dominante, il a une fiche de 3-0-0 avec une moyenne de buts accordés de 1,30 et un taux d’efficacité de 0,938.

Pour un jeune gardien qui disputait ses trois premiers matchs dans la NCAA, ça aurait pu être bien pire… et encore une fois, le bruit court quant au fait qu’il pourrait potentiellement être le gardien #1 des États-Unis au prochain CMJ.

Pour ce qui est de Beck, on risque également de le voir au CMJ avec la formation canadienne, mais disons qu’il devra accélérer la cadence au niveau de la production offensive s’il veut obtenir un rôle important pour la troupe canadienne.

Ce sera à suivre dans les prochaines semaines, donc.

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