Owen Beck n’a qu’une chose en tête : Faire le club dès l’an prochain

Owen Beck. Un autre nom qui a surpris beaucoup d’amateurs au camp d’entraînement du Canadien de Montréal cet été.

Le jeune centre de 18 ans a démontré beaucoup de maturité dans ses entrevues avec les médias montréalais durant son séjour à Montréal et a excellé dans plusieurs facettes.

Si ce n’était pas de la congestion à l’attaque, je lui aurais définitivement donné les neuf matchs auquels il avait droit avec le grand club, et possiblement un poste à temps plein. Il m’a vraiment impressionné par ses belles percées en zone offensive et sa fiabilité dans sa propre zone. Il me fait légèrement penser à un Phillip Danault, peut-être moins efficace défensivement, mais avec un upside offensif intéressant.

Bref, Beck a certainement tout ce qu’il faut pour devenir un joueur de la LNH, mais dans combien de temps?

Le principal intéressé a fait savoir qu’il voulait forcer la direction à le garder en haut au prochain camp d’entraînement.

Arpon Basu de The Athletic a pu s’entretenir avec le jeune, et il a été surpris à quel point il est mature pour son jeune âge.

Pour ceux qui ont accès au contenu, je vous suggère de regarder l’entretien d’Arpon Basu avec le jeune.

Beck a clairement mentionné vouloir s’améliorer au maximum pour rester avec le Tricolore pour la prochaine saison. De grandes ambitions, mais qui semblent être très réalistes pour le centre des Steelheads de Mississauga.

« Faire le club l’an prochain, c’est mon but principal au niveau personnel. Évidemment, il y a d’autres choses, comme le championnat mondial junior et au-dessus de ça, gagner le championnat en tant qu’équipe cette année avec les Steelheads. Même si je joue au niveau junior actuellement, je dois garder en tête que je pourrais jouer chez les pros plus tôt que tard. » – Owen Beck

Sélectionné au tout premier rang de la deuxième ronde au dernier repêchage, Beck veut prouver qu’il sera prêt à passer chez les professionnels l’an prochain. Et ça va passer par son année junior où il pourra mettre les efforts nécessaires pour y arriver.

Avant qu’il parte pour le camp du CH cet été, l’entraîneur de Beck avec les Steelheads, James Richmond, lui a donné un excellent conseil. Celui de regarder tout ce que les vétérans font.

Que ce soit de la façon qu’ils jouent, qu’ils pratiquent, qu’ils se préparent et même comment ils agissent dans le vestiaire. Tout ce qu’il pouvait observer comme comportement des vétérans, il devait prendre le plus de notes possible.

« Il avait totalement raison. C’est impressionant de voir à quel point ils travaillent fort pour performer à un haut niveau. » – Owen

Richmond savait que l’éthique de travail de Beck était exemplaire. Il a cependant affirmé que lorsqu’il est revenu du camp, cette éthique avait encore augmenté, maintenant qu’il a eu un avant-goût de ce que sont vraiment les Canadiens de Montréal.

Beck a tellement impressionné, qu’il s’est magasiné un contrat d’entrée dans la LNH.

Le natif de Port Hope en Ontario veut apporter son jeu offensif à un autre niveau cette saison. Il a d’ailleurs commencé la saison en force, alors qu’il a récolté 14 points en 10 rencontres.

Il avait entre autres connu une soirée formidable, le 21 octobre dernier, alors qu’il a récolté pas moins de six points dans une victoire de 8-2 sur les Bulldogs d’Hamilton.

Filip Mesar s’était aussi démarqué cette soirée-là, en récoltant quatre points à son premier match dans la OHL.

Même s’il veut vraiment améliorer son aspect offensif, Beck sait qu’il n’a pas été choisi pour son apport à l’attaque.

« Les Canadiens adorent tellement mon jeu sur 200 pieds, qu’ils ne veulent pas que je sacrifie cet aspect-là pour améliorer mon côté offensif. » – Owen Beck

Beck n’est pas seulement bon au hockey. Il était le joueur scolaire de l’année dans la OHL l’an dernier. Il a maintenu une moyenne de 94% dans ses notes à l’école. La biologie et la chimie l’intéressent beaucoup.

Par contre, cette année, il veut vraiment garder le focus sur le hockey puisqu’il est rendu là dans sa jeune carrière.

Lorsque l’on parle de l’intelligence à l’école, la corrélation avec l’intelligence sur la glace n’est pas toujours très forte. Dans le cas de Beck, cela semble être tout le contraire.

« Je trouve ça difficile de ne pas voir de corrélations entre être bons académiquement et avoir un QI hockey élevé. Je crois que juste d’être en mesure de procéder un problème rapidement et efficacement, que ce soit pour les maths ou sur la glace, c’est précieux dans tous les cas. » – Owen Beck

Beck sera un autre joueur qui retiendra notre attention cette saison.

La maturité de ce jeune de 18 ans, je le rappelle, est très impressionnante et doit certainement être grandement appréciée par la direction.

Des joueurs complets dans son genre sont très recherchés au travers la ligue, et il pourra certainement se faire un nom dans la LNH.

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