Owen Beck sur un troisième trio dans la LNH : «une projection très, très, très optimiste»

Jasons d’Owen Beck un peu.

Quand le Canadien a repêché Beck, il y a eu une certaine effervescence autour de lui. Il a impressionné par son jeu sur 200 pieds au camp d’entraînement du CH et il a eu une belle saison 2022-2023 dans la OHL.

Il a aussi eu droit à un match dans la LNH.

Cette saison, il a cependant moins fait parler de lui. L’attention médiatique était sur d’autres joueurs et comme il n’a pas outrageusement dominé dans la OHL, il ne retenait pas l’attention.

Quand on regarde ses stats, on observe quand même une progression dans ses chiffres.

  • 2022-2023, à Mississauga et Peterborough : 66 points en 60 matchs et 16 points en 22 matchs en séries.
  • 2023-2024, à Peterborough et Saginaw : 81 points en 57 matchs et 14 points en 17 matchs en séries.

Ceci dit, en écoutant Simon Boisvert et Mathias Brunet, dans le cadre du podcast Processus, on voit que les deux hommes aimeraient en voir plus de la part de l’espoir du CH.

Voici le podcast en question. Il vaut la peine…surtout pour le bout sur Matvei Michkov, si vous voulez mon avis.

Dans le cas de Beck, qui est le seul espoir du CH à la Coupe Memorial, les gars auraient aimé le voir dominer à sa dernière saison dans la OHL un peu plus outrageusement qu’il ne l’a fait.

Cela n’a pas été le cas, selon leur lecture de la situation. En le voyant jouer, ils n’ont pas été impressionnés.

Ils ont parlé du fait qu’il n’a pas été un gars d’un point par match (j’imagine qu’ils parlaient des séries) et qu’à sa saison de 19 ans, même s’il est responsable défensivement, il aurait fallu en voir plus.

Pourquoi? Parce que s’il aspire à un troisième trio dans la LNH, il doit dominer en fin de parcours dans le junior.

Si tu domines même pas offensivement à 19 ans, comment veux-tu être digne d’un troisième trio?

Alors pour moi, Beck, la route vers la LNH est longue. Un troisième trio, je pense que c’est une projection très, très, très… optimiste dans son cas. – Simon Boisvert

Évidemment, il n’est pas trop tard pour personne. Un bon tournoi de la Coupe Memorial, un bon camp 2024 avec le CH et un bon début de saison (à Laval, sans doute) va permettre de le ramener dans les discussions.

Et comme le CH ne déborde pas d’espoirs de qualité à l’avant, il a ce qu’il faut pour se démarquer. À lui de le faire, maintenant.

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