Disons que je suis dans le mood, contre mon gré, des textes argumentatifs en règle, après un examen à ce sujet aujourd’hui.
Toutefois, je vais aller droit au but et vous partager ma thèse : Marc Bergevin s’est planté.
Est-ce que vous vous souvenez lorsque la rivalité a éclaté entre Max Pacioretty et P.K. Subban? Lorsque ce dernier s’était engagé envers l’Hôpital pour enfants pour une somme gigantesque de 10 millions de dollars et qu’on a fini par l’échanger? P.S. : La réponse est oui.
Je crois que nous avons la preuve parfaite, aujourd’hui, suite à l’aboutissement du dossier Matt Duchene, que le Canadien n’a pas pris la bonne décision, il y a maintenant deux ans.
Laissez-moi vous résumer pourquoi.
Daniel Brière peut témoigner de ce qui se passait dans le vestiaire de l’Avalanche. Il y a été. Et laissez-moi vous dire que ça ressemble énormément à ce qui se produisait à Montréal.
Nathan MacKinnon et Matt Duchene se battaient pour devenir le visage de la franchise. Puis, éventuellement, Matt Duchene est devenu une distraction dans le vestiaire parce qu’il ne voulait vraisemblablement plus y être.
Dès son départ, alors que l’Avalanche n’a acquis en retour qu’un seul joueur de calibre LNH, Samuel Girard, l’équipe a explosé. C’est très inhabituel de voir le départ d’un joueur d’impact causer un regain d’énergie aussi considérable.
Vous connaissez le reste de l’histoire.
Selon moi, la décision que devait prendre Marc Bergevin était très semblable.
Il a décidé que c’était M. Subban, qui voulait plus que tout être un Canadien de Montréal, était celui qui devait payer.
Souvenez-vous que le Canadien était à quelques morceaux d’être un prétendant… Et ce n’est plus le cas, aujourd’hui. Si l’on avait échangé Pacioretty, je suis d’avis que les choses auraient été bien différentes.
Avant de me lancer des roches puisque je reviens sur un sujet traité des milliers de fois, prenez en compte que Marc Bergevin est sur le point d’admettre son erreur en envoyant Max Pacioretty sous d’autres cieux. Ce n’est pas rien.
Se départir du #67 est un constat d’échec qui annonce à tout le monde que le directeur général n’a pas choisi le bon homme. Qu’on s’est trompé sur toute la ligne.
L’Avalanche a pris la bonne décision, sans quoi il pourrait se retrouver dans une situation similaire, d’ici quelques années.
Qu’on le veuille ou non, les deux meilleurs joueurs, en ce moment, sont Nathan MacKinnon et P.K. Subban.