Personne ne fait l’unanimité dans la vie et surtout pas P.K. Subban. Lors de son passage avec les Canadiens de Montréal, il était autant apprécié par certains partisans que détesté par d’autres. Mais une chose est sûre, Subban avait le CH de tatoué sur le cœur, pour le meilleur et pour le pire.
Oui, il mettait la musique trop fort. Oui, il était trop exubérant. Oui, il prenait de la place, trop de place selon plusieurs. Il avait une tonne de défauts qui seraient passés inaperçus parmi les joueurs de la NBA et de la NFL, mais comme il évoluait dans le monde parfois préhistorique du hockey, ses traits de caractère flamboyants ont fini par le sortir de Montréal.
Mais personne ne pourra lui enlever qu’il aimait profondément la ville de Montréal, le club de hockey Canadien et la population d’ici.
De passage au podcast La Puck hier, Richard Labbé de La Presse a révélé une autre belle histoire qui démontre bien que Subban était un gars différent des autres. Autant sur la glace qu’en dehors, l’Ontarien se donnait à fond pour le public.
Chaque année, raconte Labbé, des enseignants de milieux défavorisés lui écrivaient pour amener quatre ou cinq de leurs élèves voir un entraînement du CH à Brossard et avoir la chance de rencontrer des joueurs. Parmi les joueurs que les jeunes voulaient voir, systématiquement, il y avait Subban.
« Il prenait à chaque fois 20 à 30 minutes avec les jeunes alors que la plupart de ses coéquipiers passaient en coup de vent. Il jasait avec eux et s’intéressait à eux. Je l’ai vu faire ça plusieurs fois. » – Richard Labbé
Le journaliste en ajoute en indiquant que Subban signait n’importe quoi parce que les jeunes n’avaient pas l’argent pour avoir des chandails à 300$, ils arrivaient avec des napkins à faire signer parfois. Pour Subban, il n’y avait jamais de problème. Même que régulièrement, il leur offrait des casquettes en cadeau pour qu’ils repartent avec un souvenir de cette rencontre.
« Moi, ce que je retiens de P.K. Subban, c’est ça. Les gens qui disent que c’est un égoïste, c’est tellement n’importe quoi! » – Richard Labbé
Nous ne le saurons jamais, mais qui sait si Subban n’aurait pas été un défenseur de premier plan encore plus longtemps s’il avait continué d’évoluer avec les Canadiens de Montréal. C’est un gars qui carburait tellement à la pression que ça l’aurait peut-être amené à maintenir son niveau de performance plus longtemps. Ça et ne pas être atteint de douleurs chroniques au dos.
Pour écouter l’épisode de La Puck avec Richard Labbé, il est disponible ici :