P.K. Subban a fait la pluie et le beau temps lors de son séjour avec le Canadien de Montréal.
Reconnu pour être un joueur électrisant sur la glace, mais aussi comme une personne très extravagante, l’ancien défenseur du CH n’a pas peur de dire les vraies affaires.
Cette semaine, P.K. Subban était de passage au Shots Podcast et il y est allé d’une déclaration choc au sujet de la plus grande organisation de hockey de tous les temps.
L’ancien joueur étoile de la LNH a parlé d’une certaine tradition qui semble s’installer dans l’histoire du club.
En parlant de sa propre marque de vêtements qui commençait à prendre de l’ampleur au moment qu’il était avec le CH, il a dit que si un joueur étoile des Habs qui avait le malheur de devenir plus gros, plus populaire que l’équipe, il se ferait échanger éventuellement.
Je vous invite à écouter ce segment juste ici.
https://www.youtube.com/watch?v=gldVty1DKlI
Si vous voulez regarder l’épisode au complet de P.K. Subban, vous n’avez qu’à cliquer ici.
Plusieurs sujets intéressants ont été abordés avec l’ancien récipiendaire du trophée Norris.
Dans le cours segment, Subban n’a pas développé beaucoup sur le sujet. Mais si on cherche un peu, les faits sont là et ce n’est pas la première fois que ça arrive.
L’exemple qui me vient à l’esprit en premier, c’est celui de Patrick Roy.
D’un autre côté, son cas est plutôt différent que celui que Subban explique dans le segment, puisque c’est Roy qui a demandé un échange.
La façon que ça a été fait, c’est ce qui rend son cas un peu plus similaire. Roy était évidemment une des superstars de la ligue, mais a tout de même utilisé cet avantage pour forcer la direction à l’échanger.
Le nouveau directeur général à l’époque, Réjean Houle, était sous pression et a échangé rapidement Roy, plutôt que d’essayer de régler les tensions entre Roy et Mario Tremblay, entraîneur-chef du club au moment de l’échange.
Lorsque l’on cherche un peu plus, on peut trouver d’autres exemples intéressant, dont celui de Guy Lafleur.
Lors de la saison 1984-85, c’était Jacques Lemaire l’entraîneur-chef du club et avait un système de jeu principalement défensif et il ne donnait pas beaucoup de temps de jeu à Lafleur, dû à ses lacunes défensives et son déclin progressif.
Après ce fameux match contre Detroit, Lafleur a alors annoncé sa retraite, annonce qui a surpris la planète hockey entière.
C’est en effet en 1985 que le défunt Démon blond a pris sa retraite temporaire du hockey. Il est finalement revenu de sa retraite de 3 ans, pour jouer trois autres saisons.
Sa première saison à son retour a été disputé avec les Rangers de New York, avant de se faire échanger aux Nordiques de Québec, où il a terminé officiellement sa carrière.
Subban a mentionné que son cas n’est pas tant différent de l’histoire. En développant sa propre marque, son propre logo, etc., il commençait de plus en plus à devenir plus gros que le club. Il ne voyait cependant pas ça comme un conflit d’intérêts avec sa carrière de joueur.
L’organisation du CH semblait en avoir assez de la personne qu’était Subban hors-glace et voyait son extravagance comme une nuisance dans le vestiaire.
C’est alors que Marc Bergevin a décidé d’en surprendre plus d’un avec un échange un contre un. P.K. Subban a été échangé à Nashville en retour du vétéran Shea Weber.
Un changement complet de personnalité et de type de joueur.
L’ancien numéro 76 voulait rester à Montréal, mais ça semblait poser problème envers l’organisation. Il tentait de faire fonctionner le tout, mias en vainc.
« Ok, parlons de comment ces deux marques (le Canadien de Montréal et sa propre marque) peuvent coexister. Je crois que c’était le problème principal, car je développais ma propre fan base, ma propre audience. » – P.K. Subban
Est-ce qu’il y a vraiment une corrélation sur ce que dit Subban? À vous d’en juger.