Un peu plus tôt aujourd’hui, alors que je répondais à un quiz, la question suivante apparaît :
Quel défenseur a remporté le Trophée Norris lors de la saison 2012-2013?
La réponse? P.K. Subban. Il y a maintenant sept ans que l’ancien défenseur du Canadien a été couronné meilleur défenseur de la LNH. À ce moment-là, il faisait partie de l’élite de la LNH. Depuis, les choses ont changées.
Le #76 connaît une saison extrêmement décevante avec les Devils du New Jersey, quelques mois après avoir été échangé par les Prédateurs de Nashville. P.K. n’est plus une arme de force en avantage numérique et ne produit tout simplement plus comme un défenseur qui est payé 9 millions de dollars par année. 11 points en 51 matchs, c’est absolument inacceptable.
Comment est-ce arrivé? Personne ne comprend, et le principal intéressé n’arrive lui-même pas à le faire. Néanmoins, il ne baisse pas les bras et souhaite encore s’améliorer. Il sait ce dont il est capable et est d’avis qu’il peut atteindre quelques niveaux supérieurs de compétition. Il souhaite même retourner dans la course au Trophée Norris.
Voici ce qu’il avait à dire à ce propos :
««J’ai encore cette attente envers moi-même de faire partie des meilleurs défenseurs de la ligue et d’être dans les discussions pour le trophée Norris. Ça ne veut pas dire que je dois le gagner chaque année, mais je veux être dans la conversation. Je sais que je suis encore ce joueur. […] Il me reste un ou deux niveaux dans mon jeu que je n’ai pas encore atteints. Dans un sens, c’est positif, mais je dois me rendre là.»
«J’ai encore cette attente envers moi-même de faire partie des meilleurs défenseurs de la ligue et d’être dans les discussions pour le trophée Norris» https://t.co/W5QIlLV62x
— TVA Sports (@TVASports) February 3, 2020
La théorie qui semble la plus plausible concerne son environnement. P.K. a toujours été très compétitif avec le Canadien, un marché passionné, ainsi qu’à Nashville, avec un club aspirant à la Coupe Stanley. Avec les Devils, l’environnement est différent.
«J’ai toujours joué pour des équipes qui participaient aux séries, où il était clair qu’on allait y participer. Donc quand ces saisons de hauts et bas arrivent, ce n’est pas facile. On forme une jeune équipe. Ce n’est pas le jeu personnel qui compte, c’est la progression. J’achète ce qu’on fait comme équipe et je fais tout pour l’aider.»