« Parce que je suis connu, les gens sont plus en sécurité » – Georges Laraque

Depuis quelques jours, le gros problème de racisme est au premier plan de l’actualité. La mort de George Floyd a mis en lumière un problème qui n’a pas assez été pris au sérieux au cours des dernières années.

Ray Lalonde a d’ailleurs pondu une belle analyse du sujet.

Dans tous les sports, des joueurs se lèvent afin de parler du fléau. Récemment, c’est le capitaine des Jets et natif du Minnesota, Blake Wheeler, qui l’a fait.

Il est l’un des nombreux athlètes à l’avoir fait.

Question de discuter de la question à fond, Maxim Lapierre a profité de sa belle tribune (La Poche Bleue) afin de discuter de la question.

Pour ce faire, des intervenants qui ont subi du racisme au cours de leur vie étaient là afin de parler de leur expérience. On parle de Georges Laraque, de Jean Pascal, de Mitendy Normil (un technicien en éducation spécialisée) et de David Loiseau.

Comme on peut s’en douter, les gars ont eu des épisodes dans leur vie où le racisme a été au coeur de l’histoire. Georges Laraque s’est notamment dit surpris, en déménageant à Montréal, de voir qu’il y en avait autant.

Mais surtout, il affirme que sa popularité l’a aidé. « Parce que je suis connu, les gens sont plus en sécurité, » a-t-il dit.

Il raconte que ses cousins ou ses amis voient les gens changer de côté du trottoir en les voyant. L’ancien du CH, lui, voit les gens graviter autour de lui parce qu’il a joué au hockey. Ce n’est pas pareil.

Jean Pascal a une anecdote similaire. Il raconte que ses amis n’arrivaient pas à entrer dans un bar. Il est arrivé avec eux, s’est fait refuser l’entrée… jusqu’à ce que le portier le reconnaisse, s’excuse et le laisse entrer.

Il s’agit malheureusement d’une situation parmi tant d’autres, mais c’est exactement ce qui fait en sorte que cela représente le gros problème. Il s’agit d’un fléau qui se perpétue et c’est ce qui rend le tout grave.

Parce que personne ne naît raciste, il s’agit donc d’une manière de penser acquise durant la jeunesse des gens. Changer les habitudes ne sera pas facile et chaque geste effectué dans cette optique-là compte.

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