Il y a des comparaisons à faire entre Jared Bednar et Pascal Vincent.
Les deux hommes ont connu du succès avant d’arriver dans la LNH. Que ce soit dans la LHJMQ, la ECHL ou bien la LAH, les deux ont réussi à se faire un nom derrière un banc.
Les deux ont soit gagné un titre d’entraîneur de l’année ou un championnat dans la Ligue américaine.
Mais ce qui fait vraiment en sorte que les deux se ressemblent, c’est évidemment le fait que dans les deux cas, Vincent et Bednar ont remplacé un gros nom de la LNH sans trop avoir le temps de se préparer comme du monde.
Que ce soit en relève à Patrick Roy (Denver, 2016) ou à Mike Babcock (Columbus, 2023), Bednar et Vincent ont hérité d’une mauvaise équipe avec très peu de temps pour construire un camp d’entraînement.
Et les deux ont eu une vilaine saison pour commencer.
Est-ce qu’on est en train de dire que Pascal Vincent deviendra assurément Jared Bednar? Ce n’est pas ce qu’on dit. Mais il n’en demeure pas moins que les deux cas se ressemblent… jusque là.
Après, il y a une différence majeure : Joe Sakic est demeuré le DG de l’Avalanche et il a mis sa confiance en Bednar. Et ce dernier a fait les séries lors des sept dernières saisons, gagnant la Coupe Stanley au passage. Vincent, lui, a été congédié par le nouveau DG des Blue Jackets, Don Waddell.
On peut donc se demander ce qui va l’attendre un jour s’il revient dans la LNH. Et aux yeux de Craig Button, on parle ici d’un excellent entraîneur qui doit s’inspirer de Bednar pour revenir un jour dans la LNH.
En attendant, c’est évidemment le Rocket de Laval qui va profiter de sa vaste expérience derrière le banc. Il pourra se tremper les pieds dans l’organisation du Canadien et montrer sa valeur en dirigeant les gros espoirs du club.
Est-ce que cela va le ramener dans la LNH un jour? Peut-être.
Mais si ça se passe, il ne faut pas oublier qu’avec un peu plus de temps et la confiance de ses patrons, il pourrait avoir la chance de se placer les pieds pour aspirer à faire ce que Bednar a fait.
Et si tel est le cas et que Vincent respecte l’adage qui dit qu’un entraîneur de la LNH est à son meilleur lors de son deuxième emploi d’entraîneur-chef, un club pourrait en profiter.