Pascal Vincent : son embauche est (aussi) une police d’assurance pour Martin St-Louis

Plus tôt cette semaine, le Canadien a enfin nommé l’entraîneur de son club-école à Laval. C’est Pascal Vincent, qui vient d’être congédié à Columbus, qui a hérité du poste.

On parle d’un gars qui, dans l’ensemble, a une belle feuille de route, surtout au niveau de faire graduer des joueurs dans la LNH.

Le CH a donc opté pour un entraîneur d’expérience, ce qu’il n’avait pas vraiment au sein de son organisation. Trevor Letowski a dirigé quelques matchs l’an dernier lors de l’absence de Martin St-Louis, mais sinon, les entraîneurs de l’organisation ne sont pas exactement de vieux routiers.

Et dans les faits, c’est quelque chose qui manquait un brin dans l’organisation. Parce qu’advenant le cas où St-Louis devait perdre son poste éventuellement, les candidats n’étaient pas énormes à l’interne.

En ce sens, donc, Stu Cowan a raison d’affirmer que l’embauche de Vincent est (aussi) une police d’assurance pour MSL.

Évidemment, à Montréal, personne ne pense que l’entraîneur du CH est sur la corde raide. Le club vient d’exercer l’option pour garder St-Louis en ville pour les trois prochaines années, et il semble être vraiment aimé des dirigeants.

Cela dit, dans la LNH, on sait que ça change vite au niveau des entraîneurs. Rappelons que St-Louis, qui n’est en poste que depuis un peu moins de 30 mois, vient au sixième rang des entraîneurs de la LNH pour la durée du règne actuel.

Seuls Jon Cooper, Mike Sullivan, Jared Bednar, Rod Brind’Amour et André Tourigny sont en poste avec leur équipe actuelle depuis plus longtemps que St-Louis ne l’est à Montréal.

Même avec une autre saison difficile en 2024-25, il serait surprenant de voir le poste de St-Louis en danger. Par contre, si le club est prêt à tourner un coin la saison suivante et que l’entraîneur ne livre pas la marchandise, c’est là qu’avoir un successeur à l’interne devient intéressant.

Et en Vincent, c’est ce que le club a acquis… bien qu’il pourrait être considéré pour un poste d’entraîneur-chef pour l’une des 31 autres équipes de la LNH entre temps.

Vincent a affirmé qu’il n’est pas en ville pour voler le poste de St-Louis, et on peut penser qu’il est sincère à ce niveau. Cela dit, si les circonstances devaient faire en sorte que le poste devenait disponible… on s’entend qu’il partirait avec une longueur d’avance pour l’obtenir, surtout s’il fait du bon travail à Laval dans les mois à venir.

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