Les Blue Jackets ont officiellement présenté leur nouvel entraîneur-chef Dean Evason aux médias de Columbus, mardi. Evason et le directeur général Don Waddell ont discuté de leur plan pour remettre l’équipe sur pied, mais deux points ont particulièrement attiré l’attention.
Passion et structure.
Ces deux mots ont chacun été prononcé 11 fois pendant la conférence de presse, laissant sous-entendre que c’était un problème à Columbus.
C’est Mark Scheig de The Hockey Writers qui a réalisé à quel point ces mots ont été prononcés souvent.
New: During Dean Evason’s introductory presser Tuesday, two words were said 11 times each.
Passion. Structure.
We discuss that & then talk about what Evason hopes to bring to the team.
“If they don’t work hard, they lose. Simple as that.” #CBJ https://t.co/Zl3x5VSdDq
— Mark Scheig (@mark_scheig) July 24, 2024
Si vous avez lu le titre, vous comprendrez que nous allons parler de Pascal Vincent.
En fait, même si Waddell parlait de passion et de structure pour son nouvel entraîneur-chef, on sentait d’une quelconque manière qu’il lançait ainsi une flèche en direction de Vincent.
Comme l’explique Scheig, Waddell était à la recherche d’un entraîneur avec de l’expérience à tous les niveaux. Bien évidemment, Evason cochait toutes ces cases, mais Vincent ne manquait pas du tout d’expérience de son côté.
Bien sûr, il n’a été entraîneur-chef que lors d’une seule saison dans la LNH, mais il a aussi beaucoup d’expérience dans la LAH et dans le junior.
Il faut donc comprendre que Vincent ne cadrait pas dans les valeurs de Waddell. Et de la façon qu’on l’a entendu parler pendant cette conférence de presse, il faudrait surveiller la passion et la structure de Vincent.
Encore là, on ne peut pas dire à 100% que les propos de Waddell visaient le nouvel entraîneur-chef du Rocket, mais il faudra surveiller ces deux aspects dans la façon de diriger de Vincent pendant sa première saison à Laval.
Avec une jeune équipe entre les mains, Pascal Vincent devra faire preuve d’une grande passion derrière le banc du Rocket. Sans cette passion, il pourrait perdre l’appui de jeunes joueurs dans le vestiaire.
Pour ce qui est de la structure, elle sera tout aussi importante. Son alignement devra bien représenter la qualité de jeu de ses joueurs, mais il devra aussi laisser la chance à des plus jeunes de briller.
C’est un des aspects qu’on reprochait à Pascal Vincent pendant sa seule saison à la barre des Blue Jackets. Il ne semblait pas être le meilleur pour appuyer ses jeunes joueurs.
Ce sera un nouveau départ pour Vincent, mais sa passion et sa structure seront peut-être à travailler.