Dans la LNH, les choses peuvent changer rapidement.
On en a l’exemple avec l’embauche de Patrick Roy à New York.
Les Islanders ont facilement remporté leur match d’hier face aux Ducks (6-1), ce qui leur a permis de signer une sixième victoire consécutive. Mais ce qui est important, dans tout ça, c’est que les Isles sont maintenant placés à une position qui leur donnerait accès aux séries si le tournoi éliminatoire s’amorçait aujourd’hui.
C’est fou à quel point le club est différent sous la gouverne de Roy, d’ailleurs.
Les Islanders sont meilleurs défensivement, ils ont retrouvé leur touche offensive puisqu’ils sont 5e pour les buts inscrits par match et 5e pour le différentiel depuis l’arrivée de Roy…
Ce qui fait en sorte que le club a la cinquième meilleure fiche dans l’Est depuis le 20 janvier, soit depuis l’embauche de Patrick Roy.
Pour comparer, avant qu’il ne soit engagé, le club était installé au 12e rang dans la conférence :
Since Patrick Roy took over coaching the New York Islanders, the Isles have the 5th best record in the Eastern Conference, fifth best in Goal Differential, fifth best in Goals Per Game. Before Roy was hired, Isles were 12th in the East, 13th in Goal Differential. Heading nowhere
— Steve Simmons (@simmonssteve) March 11, 2024
C’est ce que ça donne quand tu engages un entraîneur passionné qui est près de ses joueurs.
Patrick Roy a rapidement envoyé un message à ses gars en disant que ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini…
Et de la façon dont ils se battent soir après soir pour leur coach, ça permet vraiment de croire que Lou Lameriollo a sorti un lapin de son chapeau en embauchant l’ancien gardien de but étoile de la LNH.
Peut-être que les Sénateurs devraient suivre l’exemple du club new-yorkais, parce que ça ne fonctionne (vraiment) pas avec Jacques Martin…
Il est difficile de ne pas être content pour Patrick Roy parce que l’on sait à quel point il a attendu longtemps avant d’avoir la chance de se faire valoir à nouveau dans la Ligue nationale.
Ça a peut-être mal fini au Colorado, alors qu’il travaillait avec Joe Sakic et l’Avalanche…
Mais il est en train de prouver à tout le monde qu’il en a encore beaucoup à donner, et c’est tout à son honneur.