Patrick Roy : «les tirs bloqués sont calculés par un gars assis dans un McDo»

Et puis, comment trouvez-vous les séries jusqu’à présent?

Il y a quand même pas mal d’action tous les soirs, ce qui est intéressant. Et la soirée d’hier, comme l’a résumé mon collègue Raph Simard plus tôt ce matin, n’a pas fait exception non plus.

Toutes les équipes (ou à peu près) sont encore dans la course, quand on regarde ça.

(Crédit: NHL.com)

Je dis «ou à peu près» puisque même si les Islanders ne sont pas à un match de la fin, on sent que le club est fragile. C’est ce qui arrive quand tu échappes une avance de trois buts dans un match.

Après 23:54 dans le match, les Islanders menaient 3-0. Tout allait bien… en regardant les buts.

Mais par la suite, le club s’est mis à ne plus tirer. À quel point? Au point où même les Hurricanes, qui ont marqué cinq buts de suite en deuxième moitié de match, ont souligné le fait que les Islanders ont eu plus d’inconduite de partie (6) que de tir au but (1) en troisième. #PréparerLeProchainMatch

Dans les faits, après le troisième but des Islanders, le club new-yorkais n’a tiré que trois fois au filet en un peu moins de 37 minutes de jeu. Dans un match de séries, on se le rappelle!

Durant le match, les Hurricanes ont tiré 39 fois au filet de leurs adversaires. Les Islanders? 12 fois.

En tout, si on tient compte des tentatives de tirs (ce qui compte aussi les tirs bloqués et les tirs qui ont raté la cible, notamment), les Hurricanes sont à 110 pour le match d’hier… contre 28 à New York.

Par la force des choses, vous comprendrez que les Islanders, qui menaient 3-2 avec moins de quatre minutes à faire au match, se sont brûlés et qu’ils n’ont qu’eux à blâmer.

Les Islanders en étaient à 36 tirs bloqués durant le match parce qu’ils ne faisaient que se défendre.

Évidemment, vous ne serez pas surpris d’apprendre que Patrick Roy n’était pas exactement un client satisfait hier soir. Il n’a pas explosé… mais il s’est gâté sur les nombreux tirs bloqués, qui ne lui font pas un pli sur la différence.

Après tout, comme le rapporte Anthony Martineau, Roy n’est pas un fervent de cette statistique-là. L’entraîneur des Islanders n’a «aucune idée» de la façon dont c’est calculé et il dit que c’est fait par quelqu’un assis dans l’aréna… ou au McDonald.

Ah oui? Si on me paye le McDo, je vais y aller, calculer les tirs bloqués.

Roy voulait sans doute détourner l’attention un peu avec une telle citation puisqu’il sait que son club aura de gros ajustements à faire pour ne pas finir la semaine en congé.

Jeudi et samedi, les Insulaires joueront à la maison.

On savait que les Hurricanes étaient forts et que les Islanders avaient un club ordinaire, tout au plus, mais disons que les deux premiers matchs de la série ont démontré l’écart flagrant entre les deux clubs.

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