Patrick Roy n’a pas voulu faire comme Carey Price : se faire payer même s’il avait fini de jouer

Ce matin, Patrick Roy était sur les ondes de BPM Sports afin de jaser à Jean-Charles Lajoie. Le résultat était très intéressant et on a entendu un Patrick Roy serein en ondes.

On sent qu’il n’en a plus pour longtemps à faire ce qu’il aime, lui qui ne sera pas l’entraîneur des Remparts pendant plusieurs années encore. C’est sa décision et il est correct avec ça.

On a senti un homme mature qui a vraiment aimé cheminer avec les Remparts pendant de nombreuses années. Le fait de faire progresser des jeunes a fait partie de son parcours.

Et on sent que ça le rend fier. C’est une couleur que j’aime voir sur lui une fois de temps en temps.

Mais c’est quand même Patrick Roy qui était en entrevue et on l’a senti sortir les griffes une fois de temps en temps. On l’a senti quand est venu le temps de parler de son départ du Colorado en 2016.

Il ne sentait plus à sa place et il a fait le choix de quitter son poste d’entraîneur de l’Avalanche.

Ce n’était pas la première fois qu’il quittait l’Avalanche avant la fin de son contrat. On se souviendra qu’en tant que joueur, en 2003, il a laissé 8.5 M$ US sur la table en prenant sa retraite.

Pourquoi? Parce qu’il ne voulait pas être payé pour être sur la liste des blessés en raison d’un bobo à une jambe. Moi, je ne suis pas ce style-là, d’ajouter l’ancien gardien étoile.

Comme vous le savez, Carey Price est de ce style-là. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il visait Price, mais je vais dire que Roy a refusé de faire ce que Price est en train de faire.

Je dis Price, mais c’est la même chose pour Shea Weber, par ailleurs.

Il y a une partie de moi qui trouve ça évidemment très noble ce que Roy a fait. Le fait de laisser de l’argent sur la table en raison de sa blessure démontre l’homme qu’il est.

Mais en même temps, je ne vais pas blâmer Carey Price de toucher chaque sous de son contrat.

(Crédit: Cap Friendly)

Il a mérité son contrat, il l’a signé et c’était au Canadien d’être plus prudent – autant en négociant qu’en prenant soin de lui. Après tout, en ce moment, la façon dont le Canadien gère ses blessés fait énormément jaser à Montréal.

C’est touché comme situation, je trouve.

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