Jusqu’à maintenant, le nombre d’échanges majeurs durant la saison morte n’est pas aussi important qu’anticipé.
Martin Necas et Rutger McGroarty sont toujours avec leur équipe respective. C’est également le cas de Patrik Laine, qui a, lui aussi, été lié au CH à quelques reprises.
Mais Laine à Montréal n’est pas logique. Du moins, c’est l’avis de Frank Seravalli. Dans son balado The DFO Rundown, il se demande si le CH a vraiment besoin d’un autre franc-tireur.
Et il a nommé Juraj Slafkovsky, comme exemple, mais pas Cole Caufield, ce qui est curieux.
Le petit attaquant est beaucoup plus reconnu comme étant un marqueur naturel que Slaf… Mais à part ces deux joueurs, Montréal n’a nécessairement trop de francs-tireurs. Kirby Dach, Nick Suzuki et Alex Newhook sont tous de bons joueurs, mais disons que marqueur des buts n’est pas leur plus grand atout…
Je trouve les propos de Seravalli, donc, très curieux, parce que personnellement, je crois que Montréal a besoin d’un gars comme Laine ou Tyler Toffoli (des gars qui peuvent marquer 25-30 buts constamment), par exemple.
Le gros problème dans le dossier du Finlandais, c’est sa situation mentale, mais aussi physique. Il se remet d’une blessure à l’épaule, qui devait être mineure, mais qui est beaucoup plus sérieuse qu’anticipée. C’est étrange qu’il soit encore incommodé par la blessure, si bien que Seravalli pense que le gars sera très difficile à échanger.
Les Jackets négocient présentement dans une position de faiblesse et les autres équipes veulent très fort probablement voir si l’ailier de 26 ans est capable de jouer sans trop de difficulté.
Si une équipe fait son acquisition avant le début de la saison, c’est excellent pour Columbus.
Et à ce point-ci, Seravalli ne s’attend pas à ce que Laine vaille quelque chose. Il a même parlé d’un accord mutuel de séparation entre les deux camps.
Mais évidemment, l’attaquant n’a aucun intérêt à cracher sur les quelques millions de dollars restants à son contrat.
Bref, le journaliste a nommé deux destinations qui seraient logiques pour le joueur : les Hurricanes, qui ont de la place sous le plafond salarial, et les Rangers, qui en ont un peu moins.