Patrik Laine est encore un membre des Blue Jackets de Columbus au moment où on se parle. Pourquoi? La réponse logique, c’est que le club de l’Ohio n’a pas encore trouvé la bonne équipe au bon prix.
Vous me direz que c’est souvent comme ça, mais ici, c’est clair que c’est ça. Après tout, on sait tous que le joueur et son club sont ouverts à un nouveau départ pour le talentueux joueur.
Parfois, un joueur est dans les discussions «juste pour voir» et sans véritable désir de partir. Ce n’est pas le cas ici.
S’il n’est pas encore parti, c’est une question de négociations avec les bonnes équipes – compte tenu du fait que Laine peut bloquer une transaction avec une dizaine de clubs.
Les équipes n’offrent visiblement pas à Don Waddell ce qu’il veut pour laisser partir Laine et il est donc encore à Columbus. Mais qui sont ces équipes-là qui sont dans la course? En fait, meilleure question : est-ce que de dire «les équipes» est juste? Après tout, le Wild est là… mais sinon?
On peut évidemment penser que le Canadien, qui a besoin de renfort à l’attaque, est dans le coup. Mais il faut aussi se demander jusqu’à quel point il est vraiment au coeur du dossier… s’il y est.
Selon Eric Engels, qui était de passage au Sick Podcast de Tony Marinaro hier, on parlerait d’un intérêt minimal de la part de la Flanelle.
C’est un gros aspect, ça.
À ses yeux, ceux qui disent qu’une transaction est imminente avec le CH ne savent pas de quoi ils parlent. Engels croit aussi que Hughes ne donnera pas la lune pour ses services – surtout si c’est avec une grosse empreinte salariale.
Il dit aussi qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles Laine est sur le marché. Et clairement, à ses yeux, ce n’est pas seulement parce qu’il sort du programme d’aide des joueurs de la LNH.
Le journaliste de Sportsnet, qui souhaite à Laine de redevenir dominant, rappelle que les équipes le suivent depuis longtemps. Elles savent ce qu’il peut amener sur une patinoire, mais elles connaissent aussi ses défauts.
À suivre, donc.