Mettons-nous en contexte : nous sommes le 26 mars 2019 et Paul Byron connaît sa saison la plus productive en carrière, auteur de 30 points en 53 matchs. Entre octobre 2016 et ce moment, le petit attaquant du Tricolore a inscrit plus de buts à égalité numérique que des joueurs comme Phil Kessel, Patrice Bergeron et Claude Giroux.
Bref. Tout va bien.
Puis, Paul Byron jette les gants contre MacKenzie Weegar et subit une commotion cérébrale.
Et si l’on vous disait que depuis ce match-là, il ne compte que 3 points? L’échantillon est mince (douze joutes), mais on voit une certaine tendance qui suggère que cette blessure pourrait avoir été le début du déclin de l’attaquant. Combinée avec plusieurs autres commotions qu’il a subies, cette commotion pourrait lui avoir fait très mal et semble avoir eu un effet important sur lui.
C’est ce que Martin Leclerc a suggéré dans sa dernière chronique, dans laquelle il tente de décortiquer pourquoi Paul Byron n’est plus le joueur qu’il était auparavant.
[CHRONIQUE] Sept mois après s’être fait passer le K.-O., Paul Byron n’est plus le même joueur. Et les multiples effets des commotions cérébrales ont de quoi donner froid dans le dos, explique @MLeclerc_Hockey.
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) October 23, 2019
Leclerc continue en parlant des effets des commotions cérébrales et des symptômes qui peuvent pousser un joueur au bout du rouleau et éventuellement au bord de la falaise.
Et c’est là que se pose la question : est-ce que Paul Byron est présentement dans cette spirale?
On ne l’espère pas.