Paul Byron pourrait être contraint de ne pas jouer du tout cette année

Le Canadien a un surplus d’attaquants en vue du début de saison. Tout le monde sait ça.

Si on regarde les joueurs, sur papier et sans tenir compte de leur état de santé, qui ont un contrat les assurant de commencer la saison à Montréal, on y trouve 14 gars : Nick Suzuki, Brendan Gallagher, Sean Monahan, Jonathan Drouin, Josh Anderson, Evgenii Dadonov, Mike Hoffman, Christian Dvorak, Kirby Dach, Jake Evans, Rem Pitlick, Michael Pezzetta, Paul Byron et Joel Armia.

Même si Nick Suzuki est au jour le jour et qu’il n’a pas accompagné l’équipe dans les Maritimes, attendez-vous à ce qu’il commence la saison en même temps que les autres malgré tout.

De son côté, Cole Caufield a un contrat lui permettant d’aller à Laval, mais vous savez comme moi que ça n’arrivera pas.

Ceci dit, en ce moment, il y a deux blessés : Joel Armia et Paul Byron. On ne s’attend pas forcément à voir Armia commencer la saison et Byron ne sera assurément pas là le 12 octobre. Je vais y revenir.

Résultat? Nous sommes maintenant à 13 attaquants en santé. Et comme une équipe peut logiquement en transporter 14 sans se mettre dans le trouble, Juraj Slafkovsky peut commencer la saison en haut sans que personne ne doive écoper via le ballottage, par exemple.

Est-ce que cela veut dire que le Canadien va assurément garder son premier choix au total en haut? Pas assurément, non.

Après tout, dans les derniers jours, il n’a pas toujours bien paru dans les matchs préparatoires et de nombreux intervenants croient qu’il serait mieux pour lui d’aller jouer en bas pour commencer la saison.

Mais même s’il devait aller faire courir les foules à Laval, ce ne serait pas le plus grand désaveu du siècle puisqu’il est normal de développer les joueurs en fonction de leurs besoins.

Parce que quand tu as un talent du genre, tu dois en prendre soin.

Notons que le fait de ne pas avoir besoin d’envoyer un attaquant au ballottage dès maintenant pour faire graduer Slaf dans la LNH ne veut pas dire que le Canadien prendra une décision différente concernant son premier choix.

Après tout, la direction l’a dit : le développement de Slafkovsky est la priorité. Si le CH juge qu’il doit aller en bas, il ira en bas. Si le CH juge qu’il est prêt pour la LNH dès le 12 octobre, il va lui faire de la place. C’est juste plus simple, à court terme, de le faire.

Parce que n’oubliez pas une chose : la saison de Joel Armia n’est pas terminée. Le jour où il reviendra, il faudra lui faire de la place (sur la glace et sur la masse) et si aucun attaquant du CH ne s’est blessé et que Slaf est bel et bien en haut, le ballottage reviendra sur la table.

La blessure de Joel Armia ne fait que repousser une décision déchirante, dans le fond.

Mais le cas de Paul Byron est différent. Pourquoi? Parce que Byron est le seul attaquant qui n’est pas du tout en santé et la lumière au bout du tunnel est difficile à voir dans son cas.

Dans un excellent papier publié hier soir, Marc-Antoine Godin a parlé du fait que la santé physique du #41 n’est pas du tout au rendez-vous et que sa présence dans l’alignement du CH cette saison est très incertaine.

Byron, qui est un autre joueur qui a hypothéqué son corps sans compter pour le CH (et spécialement pour les séries 2021 du club), a encore des problèmes avec sa hanche gauche.

C’est tellement dommage d’apprendre ça, honnêtement.

Même s’il a été opéré l’an passé (sa blessure l’empêchait de dormir la nuit) et qu’il a réussi à revenir au jeu en 2022, il n’a pas bien progressé cet été et en ce moment, il n’est pas en mesure de penser à revenir au jeu.

Il y a de l’inflammation en ce moment et il a de la difficulté à s’en défaire. Par la force des choses, le DG Kent Hughes est inquiet pour l’homme, mais aussi pour sa masse salariale.

Si sa santé ne s’améliore pas, il va falloir qu’on mette son nom sur la liste des blessés à long terme, et on va une fois de plus naviguer dans l’inconnu, dans une zone grise.

Espérons pour Paul qu’il trouvera une façon de revenir, mais on ne le sait pas. – Kent Hughes

Travailler avec Price (10.5 M$) et Paul Byron (3.4 M$) sur la LTIR ne serait pas évident pour le Canadien, on va se le dire. Hughes a échangé le contrat de Shea Weber pour éviter de se retrouver avec une LTIR chargée, justement.

Byron, qui deviendra agent libre dans un an, pourrait avoir joué son dernier match en carrière dans la LNH. Est-ce que le CH pourrait réussir à échanger son contrat en cours de saison? Qui sait… mais c’est dommage de lire ça pour un gars qui a très bien représenté le CH depuis son arrivée en ville.

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