Le début de saison de Paul Byron a été absolument horrible. En octobre, le petit attaquant n’a inscrit que 2 points en 13 matchs et il a poursuivi au mois de novembre avec seulement deux autres points avant de se blesser. 4 points en 19 matchs, ça se prend assez mal, surtout après avoir signé une prolongation de contrat avec le Canadien.
Mais bon. Après plusieurs mois d’absence, Ti-Paul est revenu au jeu et s’est repris de la plus belle façon, regarnissant sa valeur marchande.
En 8 matchs depuis son retour au jeu, Byron a inscrit 3 buts et 3 passes et cumule une fiche de +2. Lors de cette séquence, le Tricolore a remporté la moitié de ses matchs.
#Habs Headlines: Paul Byron reminds us why he’s a crucial part of the lineup https://t.co/Ns4Ck06GB6
— Eyes On The Prize (@HabsEOTP) March 6, 2020
Il a répondu aux détracteurs qui doutaient de ses capacités au début de la campagne et plusieurs mentionnent présentement qu’il aurait été la clé de la saison de l’équipe.
Ouin…
Maintenant, la question se pose : alors qu’un surplus d’attaquants se dessine à l’horizon, le CH devra-t-il profiter de sa valeur en hausse pour le transiger cet été… Ou devrait-il conserver ses services? Malgré la récente séquence positive du vétéran, les inquiétudes soulevées en début de saison existent encore.
À 30 ans, Byron écoule présentement la première année d’un contrat de 4 ans qui lui vaut en moyenne 3,4 millions de dollars par saison. Plusieurs mentionneront que cette extension n’était pas justifiée et qu’il s’agissait d’un risque.
Après tout, une équipe va-t-elle vouloir prendre la chance d’offrir quelque chose de substantiel au Tricolore en retour de Byron? On en doute de plus en plus. Trois ans, c’est long pour un joueur comme lui. Il peut s’en passer des choses, d’ici 2023.