Paul Byron voit des ressemblances entre Jake Evans et Phillip Danault

Paul Byron en a vu de toutes les couleurs depuis son arrivée à Montréal en 2015. Le petit attaquant de 31 ans a été utilisé à toutes les sauces par ses entraîneurs et a été au cœur de plusieurs événements qui ont marqué le club depuis.

Premier trio, quatrième trio, name it! Autant comme ailier gauche que comme ailier droit, il s’est toujours trouvé une place quelque part dans l’alignement.

En tant qu’habitué de la quatrième ligne, Ti-Paul en a vu passer des joueurs. À l’occasion, il lui arrive de faire des liens entre eux.

C’est ce qu’il a fait lors d’une entrevue donnée à Jean-François Chaumont du Journal de Montréal mercredi.

Quand est venu le temps de parler de son joueur de centre actuel, Jake Evans, Byron s’est permis de comparer le jeu du jeune de 24 ans avec celui d’un autre ancien du quatrième trio, qui évolue toujours avec l’équipe : Phillip Danault.

En fait, il a mentionné voir des choses en Evans qui lui rappellent le jeune Danault, celui qui est débarqué à Montréal en 2016. Il a ajouté que le jeune avait encore énormément de temps pour s’améliorer.

Est-ce que Byron parlait des qualités sur la patinoire ou de l’éthique de travail des deux joueurs? Peut-être un peu des deux.

Je ne suis pas sur le beat du Canadien et je n’assiste pas aux entraînements quotidiens, donc je vais éviter de me prononcer au niveau des efforts fournis, or je peux voir où Ti-Paul veut en venir au niveau de ce qui se passe sur la patinoire.

Les qualités défensives de Danault avaient fait de lui un indispensable dans l’alignement du CH soir après soir. Oui, il était souvent utilisé à l’aile au début de la saison 2016-2017, mais il a rapidement été déplacé au centre et a quitté la quatrième ligne en vitesse lorsque Tomas Plekanec et Alex Galchenyuk sont tombés au combat. Il n’y est jamais retourné.

Or, il y a aussi des différences. Danault avait énormément amélioré son coup de patin lors de son premier été comme membre du Tricolore. Sa vitesse était rapidement devenue une arme et lui avait permis de se démarquer au camp d’entraînement.

Même s’il ne traîne plus le piano qu’il avait sur les épaules lorsqu’il évoluait à l’Université Notre Dame, on ne peut pas dire qu’Evans est un grand marchand de vitesse. Il se positionne bien et compense par un certain sens du jeu, mais il n’offre pas la même étincelle en relance que pouvait le faire Danault à l’époque.

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