Personne ne peut critiquer l’attaque du Canadien (malgré l’absence d’une star)

Le Canadien ne possède pas de Connor McDavid ou de marqueurs aussi raffinés qu’Alex Ovechkin, mais le groupe contient quelques éléments capables de faire scintiller la lumière rouge. On peut critiquer Keith Kinkaid de concéder trop de buts lorsqu’il est d’office… Ou bien s’acharner sur une défensive pas toujours étanche qui «boxe» le disque plus souvent qu’autrement. Par contre, on ne peut pas critiquer l’offensive puisque celle-ci marque à outrance. Jusqu’ici, le Canadien figure au 5e rang pour les buts marqués, affichant une moyenne de 3,77 par rencontre. On est pas loin du quatre par match.

Puis, même si l’avantage numérique est excellent à 23.3% de réussite, à 5-contre-5, tout va bien également. Les hommes guidés par Claude Julien ont fait scintiller la lumière rouge à 34 reprises jusqu’ici dans de telles circonstances, bon pour le 2e rang à ce chapitre. Même si la saison est toute jeune, dites-vous que l’an dernier, le Canadien a conclu sa saison au 5e rang pour les filets inscrits en 5-contre-5.

Le problème de l’an dernier : l’attaque massive somnolait pratiquement. Avec un PP qui fonctionne (l’an dernier, le pourcentage de réussite était de 13,2%), combiné à cette facilité de marquer à égalité numérique, le Canadien ne peut que faire mieux que l’an dernier. Quoique les ajustements en infériorité numérique sont arrivés au bon moment (Claude Julien s’est opposé à ce niveau)… il faudra également que l’auxiliaire soit plus constant entre les deux poteaux pour récolter le maximum de gains lorsqu’il est d’office. Pour le moment, monsieur Kinkaid n’offre pas cette constance.

Pour revenir au nombre de buts marqués, pas moins de quatre joueurs ont cinq buts au plus au compteur : Jonathan Drouin (7), Brendan Gallagher (7), Joel Armia (6) et Phillip Danault (5). Max Domi et Tomas Tatar en ont chacun quatre, alors que Nick Suzuki est à trois. Sans omettre que cinq joueurs du groupe ont fait scintiller la lumière rouge à deux reprises. C’est une attaque bien balancée, mais celle-ci attend toujours le réveil d’un certain Paul Byron, qui n’a toujours pas enfilé l’aiguille.

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