Peter Laviolette ne reviendra pas derrière le banc des Caps l’an prochain

Décimés par les blessures, les Capitals ont connu une saison catastrophique. La formation de la capitale américaine a été dans la course jusqu’à la fin, mais au final, elle n’aura pas participé aux séries.

Pour la première fois depuis la saison 2013-2014, donc, Washington ne sera pas du tournoi printanier.

Les dominos ont donc commencé à tomber et l’entraîneur-chef, Peter Laviolette, est le premier à écoper.

Il n’a pas été congédié, mais son contrat, qui va expirer le 30 juin prochain, ne sera pas renouvelé. C’est une décision mutuelle entre la direction et lui, donc.

Ailleurs dans la LNH, Dallas Eakins ne reviendra pas non plus derrière le banc des Ducks d’Anaheim. Eakins était lui aussi en fin de contrat. Contrairement à Laviolette, son mandat n’était pas de faire les séries, mais bien de développer les jeunes et terminer dans les bas-fonds du classement pour repêcher Connor Bedard. Il a rempli le mandat de terminer dans les bas-fonds puisqu’Anaheim a les meilleures chances de repêcher la jeune sensation.

À Anaheim, on sent qu’il ne fait plus partie de la solution, cependant.

L’autre entraîneur-chef qui est en fin de contrat est Lindy Ruff, le pilote des Devils. Contrairement aux deux autres, Ruff risque de prolonger son contrat. Son équipe a terminé au troisième rang de l’association de l’Est avec une récolte de 112 points.

Rappelons qu’en début de saison, alors que le New Jersey ne jouait pas très bien, les partisans scandaient « Fire Lindy » dans les estrades.

Pour revenir à Laviolette, il aura terminé son séjour à Washington avec une fiche de 115-78-27. Il aura participé aux séries deux fois sur trois, mais jamais il n’aura passé le premier tour éliminatoire. En fait, depuis la conquête de la Coupe Stanley en 2018, les Capitals n’ont pas gagné une seule ronde éliminatoire.

Je me demande sincèrement ce que le DG de l’équipe, Brian MacLellan, va faire cet été. Il a promis à Alex Ovechkin qu’il allait tout faire pour maintenir l’équipe compétitive tant que le Russe est à Washington. Mais en ce moment, l’équipe n’est pas une puissance, elle ne peut pas commencer à reconstruire et l’avenir n’est pas le meilleur. MacLellan s’est vraiment menotté…

S’il y a un peu de positif, c’est qu’Ovi n’est qu’à 72 buts de Wayne Gretzky.

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