Quand on y pense, Phillip Danault était très heureux à Montréal. Il était apprécié de la foule, avait un bon poste et jouait à la maison. Son départ a été crève-cœur pour plusieurs, incluant lui. Son agent, Stéphane Fiset, a avoué sur les ondes du 91.9 Sports que le Québécois aurait voulu rester à Montréal.
« Je peux dire que Phil aurait vraiment aimé ça jouer à Montréal. C’est pas une question de pas de temps de glace en avantage numérique ou quoi que ce soit. […] Phil était fier de porter cet uniforme-là. Je peux te garantir qu’il l’aurait porté toute sa carrière. » – Stéphane Fiset de passage au 91.9 Sports
Bien évidemment, la situation monétaire a été l’élément qui a poussé Danault à quitter. Marc Bergevin ne voulait pas lui donner un plus gros salaire, lui qui croyait que mettre de l’argent ailleurs rendrait le Canadien encore meilleur.
Il s’agit certainement d’un nouveau chapitre dans la carrière du Québécois et il semble avoir vu juste en quittant le CH. Passer d’une équipe qui finit 32ème à une formation qui peut se qualifier pour les séries, c’est un plus.
Oui, Phillip Danault demandait un très gros salaire, mais c’est un joueur qui apporte plus que des points à son équipe. Même Luc Robitaille des Kings a avoué qu’il avait payé le Québécois un peu cher, mais qu’il ne regrettait aucunement la signature. C’est un joueur bon en défense et il apporte une image de joie à une équipe, lui qui ne semble jamais se pointer le bout du nez sans un sourire aux lèvres.
En plus de ses prouesses en défense et hors de la patinoire, Danault réussit toujours à bien faire paraître ses coéquipiers et est même devenu un bon marqueur cette année. Il a, pour l’instant, marqué 26 buts cette saison, ce qui équivaut au double de son record avec le Canadien.
Pour l’instant, Phillip Danault semble être heureux avec sa nouvelle équipe et il devrait y rester encore quelque temps. Par contre, si on se fie aux propos de son agent, les partisans du Canadien peuvent toujours rêver à son retour dans l’uniforme bleu-blanc-rouge dans le futur.