John Tavares a prouvé son leadership cette année.
À ce point-ci, s’il est encore impossible d’obtenir le moindre indice fiable de sa future destination, c’est qu’il s’est vraiment tu.
Il n’a jamais dévoilé ses intentions à des amis éloignés, des informateurs, des membres de son organisation ou des coéquipiers. Sinon, certaines informations auraient assurément fui à un certain point.
En plus d’être un excellent capitaine pour ses coéquipiers tout au long de la campagne, Tavares a inscrit 84 points, son deuxième meilleur total en carrière. Finalement, il disait peut-être la vérité, lorsqu’il confiait aux lentilles qu’il ne se concentrait uniquement sur les performances de son équipe, et non de sa future entente…
Une concentration qui n’est définitivement pas facile à atteindre. Même si cela n’a pas réellement paru dans son jeu, Phillip Danault a avoué que sa situation contractuelle l’avait dérangé par moments cette année.
Phillip Danault était tracassé par sa situation contractuelle la saison dernière https://t.co/5obAWpD0VY
— RDS (@RDSca) June 2, 2018
Ça me tracassait plus durant l’année. C’était la première fois que je vivais une telle situation. J’avais ça derrière la tête. Mais là, je ne peux plus rien y faire. Je laisse ça aller et le meilleur va arriver.
Effectivement, le meilleur risque d’arriver Phillip.
Au moment où l’on se parle, Phillip Danault est le seul centre naturel digne du top 9 au sein du Canadien. Il incarne l’attitude cherchée par l’organisation par son ardeur au travail, sa tenure devant les médias et sa présence dans la communauté. N’ayez aucun doute : il détient le gros bout du bâton dans ces négociations.
Au moins, le Québécois semble sur la même longueur d’onde que le Tricolore, qui souhaite lui octroyer un pacte à long terme. Espérons seulement que le bras de fer entre les deux partis pour trouver un terrain d’entente salarial ne s’étire pas jusqu’au camp d’entrainement.
Les dernières négociations entre le CH et Danault s’étaient conclues dès le 5 juillet, ce qui est bon signe. Cependant, cette fois-ci, puisqu’il s’agit d’une entente beaucoup plus importante. Il vaudra mieux s’armer de patience.
Si Marc Bergevin ne s’est toujours pas entendu avec Danault à la mi-juillet, en plus de ne pas avoir procédé à l’acquisition d’un centre, le Québécois pourra hausser ses exigences salariales, l’âme en paix. Une situation qui n’est certainement pas souhaitable pour le Canadien…