Max Domi, Tomas Tatar, Brendan Gallagher ou encore Jonathan Drouin sont les maillons forts de l’offensive montréalaise. Ces derniers accumulent les points de façon très régulière et sont en très grande partie responsables des succès hâtifs de l’équipe.
Et pour être bien honnête, l’attaque sauve les meubles, depuis quelque temps. Le CH alloue énormément de buts dernièrement…
Vous aurez compris que la différence par rapport à l’année dernière est drastique : non seulement le Tricolore compte sur une production dantesque (et peut-être inattendue) de la part de ses meilleurs avants, mais l’attaque peut désormais compter sur une production équilibrée d’une très grande majorité des joueurs en offensive.
Ainsi, cinq joueurs ont produit au moins dix points depuis le début de l’année, dont un (Max Domi) qui en a déjà 21. Trois autres patineurs sont tous près de la barre des dix points : Artturi Lehkonen (9), Jesperi Kotkaniemi (9) et Phillip Danault (9).
Mais la situation du dernier nommé est on ne peut plus intéressante. Il est évident que sa production offensive n’a rien d’incroyable, mais c’est son jeu en général qui fait de Phillip Danault un incontournable.
Le #24 est opposé, et ce à chaque soir, aux meilleurs trios adverses. Il passe la majorité de ces matchs contre Crosby, Ovechkin, Eichel, Matthews ou encore Kopitar. Et force est de constater qu’il les muselle.
Phillip Danault joue son meilleur hockey en carrière. Ceci étant dit, personne ne lui octroie la reconnaissance qu’il mériterait.
À 5 contre 5, Danault affiche un Corsi de 59,83%, ce qui le classe au 19e rang dans toute la LNH. Lorsqu’il est sur la glace (toujours à 5 c. 5), le CH contrôle 60,24% des tirs, 59,21% des chances de marquer et 57,69% des chances élevées de marquer. C’est assez impressionnant.
Le flambeau que tenait Tomas Plekanec vient d’être transféré à Phillip Danault.
Sans faire de bruit, Danault se dirige vers une saison avoisinant les 45 à 50 points…
Bref, Phillip Danault devra continuer à vivre dans l’ombre malgré ses excellentes performances. Et c’est ce qu’il y a de plus dommage…