Lors de son passage à Montréal, Phillip Danault a toujours trouvé le moyen d’offrir du très bon hockey au Canadien. Sans être une arme offensive redoutable, il parvenait soir après soir à neutraliser les meilleurs éléments adverses en plus de compléter un excellent trio aux côtés de Tomas Tatar et Brendan Gallagher.
Or, l’été dernier, Danault a quitté le CH en paraphant un pacte de six ans pour 33 millions $ avec les Kings de Los Angeles. Et depuis son arrivée sous le chaud soleil de la Californie, le centre québécois a explosé sur le plan offensif, lui qui a désormais 26 buts et 24 passes en 78 matchs cette saison.
Rappelons qu’il n’avait jamais inscrit plus de 13 buts en une saison dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.
Alors qu’il était de passage à la baladodiffusion Sortie de zone, Luc Robitaille, le président des Kings, a été questionné sur la signature de Danault, et même s’il reconnaît qu’il a peut-être surpayé de «quelques 100 000 $», il ne regrette aucunement cette signature.
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— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) April 25, 2022
Robitaille ne s’est pas gêné pour lancer des fleurs à l’ancien joueur du CH, vantant non seulement ses succès offensifs cette saison, mais aussi sa façon de jouer ainsi que le fait qu’il soit un mentor pour les jeunes attaquants des Kings.
Des gars comme Quinton Byfield et Alex Turcotte, par exemple, pourront profiter d’un modèle comme Danault, surtout pour leur jeu défensif.
Le président des Kings parle de Danault comme étant un glue guy : un gars qui tient le groupe ensemble et qui le mène dans la bataille à chaque match. Visiblement, Danault n’a pas pris de temps à devenir un leader important chez les Kings.
Note à part : j’espère qu’on finira par savoir la vraie raison derrière le départ de Danault pour Los Angeles. Je ne dis pas qu’il aurait tout changé pour le CH cette saison, mais on voit à quel point il contribue aux succès d’une équipe (regardez le bond qu’ont pris les Kings cette année).
Bref, ça va bien pour Danault en Californie, et les patrons ne regrettent pas sa signature. Tout va bien dans le meilleur des mondes, donc.