Pierre Gervais croit que c’est une erreur d’avoir laissé partir Corey Perry

Après une illustre carrière de 21 saisons à titre de gérant d’équipement du Canadien de Montréal, et 31 dans l’organisation au total, Pierre Gervais occupera le poste pour une dernière fois demain soir face aux Panthers de la Floride.

Il livre donc actuellement une tournée médiatique. Aujourd’hui, il a donné une très longue entrevue à Martin Lemay sur les ondes du 91.9 Sports. Avec un rôle si important dans les coulisses de l’organisation, les témoignages de Gervais sont fascinants.

Lemay l’a notamment questionné sur les différents leaders que l’équipe a eu au fil du temps et le gérant d’équipement a donné une réponse très intéressante par rapport à Corey Perry.

Gervais a louangé les qualités de leaders de Perry et a rajouté qu’il ne serait pas surpris du tout si l’ailier devenait un jour directeur général dans la LNH. Il a expliqué que sa prestance, ses connaissances hockey et son aisance à communiquer autant avec les plus vieux que les plus jeunes faisaient de Perry un excellent atout dans le vestiaire du Canadien.

Puis il a ajouté que selon lui, c’était une erreur de laisser partir Perry:

Dans mon livre à moi, c’est une grosse erreur de l’avoir laissé aller. Je veux pas juger personne et je n’ai pas peur de le dire, mais les gars étaient tellement déçus de le voir s’en aller.

Sans nécessairement lancer de flèche à Marc Bergevin, Gervais indique son désaccord avec la décision et que le départ de celui qui est désormais avec le Lightning a laissé un trou béant dans le vestiaire montréalais.

Ce n’est pas la première fois qu’on entend cela cette année. Les pertes de Perry et Weber, en plus de l’absence de Price, ont créé de grosses carences en matière de leadership dans l’organisation du Tricolore.

Bergevin n’a pas été en mesure de pallier ces pertes et c’est une des nombreuses raisons expliquant la déconfiture du Canadien cette saison.

Le fait d’entendre cela d’une personne qui a un point de vue si près des joueurs ne fait que renforcer ce que l’on savait déjà.

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