Pierre Gervais quittera son poste de gérant de l’équipement au terme de la saison

Quand on pense à des légendes du Canadien de Montréal, on pense assurément à une panoplie de joueurs, d’entraîneurs et de dirigeants qui ont été des visages de la franchise durant ses années les plus glorieuses.

Or, il y a un homme dont le travail passe (trop) souvent sous silence, mais qui est pourtant l’un des plus grands dans l’histoire de sa profession : Pierre Gervais.

Le gérant de l’équipement du Canadien, qui est membre de l’organisation depuis la saison 1987-88, a annoncé plus tôt aujourd’hui qu’il tirera sa révérence au terme de la présente saison.

Ce sera Patrick Langlois qui lui succédera.

Tout au long de sa carrière, Gervais s’est hissé au sommet de sa profession. Le Québécois a occupé son poste pour plus de 3 000 matchs avec le Canadien, a remporté la Coupe Stanley en 1993 et a également remporté trois médailles d’or aux Olympiques, lui qui a assumé les mêmes responsabilités pour l’équipe canadienne. Il ne sera toutefois pas là cette année, lui qui profitera du mois de vacances pour prendre un congé bien mérité.

Gervais a d’ailleurs eu droit à une chaleureuse ovation de la part des partisans présents au Centre Bell ce soir. C’est rare qu’on voit un gérant de l’équipement recevoir un tel honneur, mais dans son cas, c’est totalement mérité.

Voici ce que Marc Bergevin avait à dire au sujet de Gervais :

Tout d’abord, je tiens à remercier Pierre pour son travail acharné, son professionnalisme et son dévouement envers les Canadiens de Montréal au cours des 35 dernières années. Pierre s’est imposé comme l’un des meilleurs gérants d’équipement du monde du hockey au cours de sa carrière et nous avons été très chanceux de l’avoir avec nous pendant toutes ces années. Les contacts et les relations qu’il a développés partout aux quatre coins du globe parlent d’eux-mêmes. – Marc Bergevin

Notons d’ailleurs que Gervais pourrait demeurer dans l’organisation dans le futur. Le Canadien affirme qu’il travaille présentement dans le but de créer un rôle qui garderait le Québécois dans le giron de l’organisation. Probablement un rôle dans lequel il superviserait les opérations au niveau de l’équipement sans être impliqué de façon quotidienne.

Bref, une retraite bien méritée pour l’un des grands de l’histoire de la Sainte-Flanelle.

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